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Aide à la BB-Conception

(lu sur forums et sites spécialisés)

 


Ovulation et sexualité

"Si on considère que la future maman ovule à J12-J13 en comptant J1 comme étant le premier jour des règles, "la fenêtre de tir" se situe entre J10 et J15 (pour cycle normal de 28jrs)... La femme produit un ovule au cours d'un cycle. Cet ovule vit en elle au maximum 2 jours. Un spermatozoïde vit au maximum 3 jours après son émission... Quand on a déterminé la zone "utile", on pratique sa sexualité comme on en a l'habitude, à sa faim. Quotidiennement ou tous les deux jours, c'est peut être là qu'on est le plus efficace. " (dixit un des nombreux sites que j'ai visité)


Lu sur le site de auféminin.com :

Un cycle est compris entre le 1er jour des règles et le 1er jour des règles suivantes. La durée d'un cycle dépend d'une femme à l'autre (22 jours environ pour un cycle court, 28 jours pour un cycle normal, 35 jours pour un cycle long).
Une femme est féconde une seule fois par cycle, pendant quatre à cinq jours. L'ovulation a lieu 14 jours avant les règles suivantes. Dans le cas d'un cycle normal de 28 jours, l'ovulation a lieu autour du 14° jour. Dans le cas d'un cycle long, l'ovulation sera vers le 21e jour.

" La glaire cervicale"

Lu sur Forum magrossesse.com


La glaire ou mucus cervical est produite par le cervix et change tout au long du cycle sous l'influence des hormones associées a l'ovulation. Juste après les règles le mucus est sec pour éviter que le sperme pénètre ds le cervix.
Une semaine avant l'ovulation et sous l'influence d'estrogènes, le cervical mucus (glaire) commence a être très abondant, épais et collant.


Voici un exemple des différentes glaires pour un cycle de 28 Jours :


Cycle J 1-5 : Règles.
Cycle J 6-9 : Sec, ou pas de mucus.
Cycle J 10-12 (Ovulation-4) : Epais et collant, devenant moins épais et plus translucide.
Cycle J 13-15 (ovulation-1) : (glaire la plus fertile) Blanc d'œuf : fin, élastique, glissant étirable, et claire.
tweet Cycle J 16-21(ovulation+2) : collant, épais. (et parfois blanc d'œuf )
Cycle J 22-28 : Mucus sec.


Il arrive aussi souvent que le mucus devienne de nouveau style blanc d'œuf, non on ovule pas deux fois mais c'est encore la faute de nos hormones ! estrogènes élevées environ 7 jours après l'ovulation).


LES COUPS DE POUCE


- OLIGOBS PMA : s'achète en pharmacie et est fait pour la période de conception
(en vente aussi sur beautycenter.fr)


- La levure de bière est riche en vitamines B1, B2, PP et B9 (acide folique). Comprimés pour tous les 2 , riches en acide folique (vitamine b9), favorisant également la qualité de l'ovulation, et celle des spermatos. Favorise la nidation et le bon développement de l'embryon.


- l'huile d'onagre afin de raccourcir le cycle, améliorer la qualité de l'ovulation et la sécrétion de glaire utile aux spermatos.


- Un grand verre de jus d'orange pour mettre à niveau notre taux d'acide folique (qui semble entrer en jeu dans le développement du tube neural du fœtus), et que beaucoup de femmes ont trop bas. Il vaut mieux commencer une cure d'acide folique, également appelé vitamine B9, un mois avant la conception et durant les premiers temps de la grossesse. Deux choix s'offrent à nous : prendre des petites pilules vendues en pharmacie ou boire chaque jour un grand verre de jus d'orange pressée et consommer les autres aliments dans lesquels elle est présente naturellement à savoir : les légumes vert foncé (le brocoli, les épinards, les petits pois et les choux de Bruxelles), le maïs, les pois secs, les haricots secs, les lentilles, les oranges et le jus d'orange.


Quelques trucs pour améliorer le mucus (car sans clomid par exemple, la glaire peut avoir tendance à être sèche)
- l'eau : on y pense pas mais ca marche.
- le sirop contre la toux sèche ; ca fluidifie le mucus. La glaire étant aussi du mucus, mais pas ds les bronches celle là !
- le jus de raisin blanc

 


lu sur Forum Bébé Passion
http://www.bebe-passion.be/forum

Sorayya
Voici un texte qui m'a été fourni par une amie infirmière. L'effet est pas garantie à 100% bien sûr, mais un coup de pouce peut toujours être utile!

- Éviter les douches vaginales et les lubrifiants artificiels afin de ne pas alterer le pH du vagin et ne pas introduire d'agents spermicides.

- Favoriser la rétention du sperme. Pour maximiser le nombre de spermatozoides qui atteignent le col, il est préférable d'adopter la position de l'homme sur la femme pour le coit et que la femmse reste en position allongée pendants au moins 1 hrs après la relation.

- Éviter les fuites de sperme. La femme doit surélever les hanches à l'aide d'un oreiller après la relation sexuelle et éviter de se lever pour allez uriner pendant l'heure qui suit la relation.

- Maximiser les chances de fécondation en ayant des relations sexuelles une à trois fois par semaine.
- Éviter de se concentrer sur la conception pendant les rapports sexuels afin de diminuer l'anxiété et les risques de dysfonction sexuelle.

- Garder une bonne alimentation et réduire le stress. Les techniques de réduction du stress et les bonnes habitudes alimentaires augmentent la production de spermatozoides.

- Explorer d'autres méthodes pour accroitre la fécondité, comme l'études de la glaire et l'enseignement sur la températures basale.


Méthode de la glaire cervicale

Observation normales: Avant et après l'ovulation, la glaire est jaune, épaisse et sèche; elle peut être blanche et trouble ou absente. À l'ovulation ou peu avant, la glaire est claire, visqueuse (comme du blanc d'oeuf) et élastique (elle peut être étirée entre les doigts). L'ovulation se produit habituellement 24hrs après le dernier jour des pertes abondantes et visqueuses. Quatre jours après que la glaire ait atteint son pic, ou lorsque les pertes sont de nouveau sèches, épaisses et troubles, les jours de fécondité sont passés et la femme ne peut concevoir.

Modification de la glaire: Durant la menstruation, l'écoulement sanguin dissimule les sensations d'humidité ou de mucus. Pendant quelques jours après la menstruation, le vagin est moite mais pas vraiment mouillé (ces journées sont qualifiées de "sèches"). Par la suite, la glaire est épaisse, trouble, blanchâtre ou jaunâtre, et collante. Le vagin n'est pas humide. Ce stade dure quelques jours. À mesure que l'ovulation approche, la glaire devient habituellement plus abondante et s'accompagne d'une sensation croissante d'humitidé. Ensuite, la glaire visqueuse et translucide diminue jusqu'à disparition; à ce moment, la glaire collante, trouble et épaisse reviens, ou il n'y a plus de glaire jusqu'à la prochaine menstruation.

Marche à suivre: Vérifier son vagin chaque jour quand vous faite votre toilette, soit en tamponnant l'ouverture vaginale avec du papier de toilette soit en insérant un doigt dans le vagin. Noter l'humidité (présence de glaire). Prélever de la glaire et noter sa couleur et sa texture. Inscrire les résultats de ces observations chaque jour sur un graphique. Avant de se fier à cette méthode, noter les modifications de la glaire pendant plusieurs mois pour vous familiariser avec l'évolution caractéristique du cycle.

 


Température basale (courbe thermique)

Observations normales: La température basale peut parfois chuter 12 à 24hrs avant l'ovulation; cependant, cette chute est presque toujours suivie d'une augmentation qui se maintient plusieurs jours. On peut aussi observer une courbe biphasique avec une hausse de température qui dure de 12 à 14 jours avant la menstruation. Au moment de l'ovulation, la température augmentera de 0,3 à 0,6 C au dessus du niveau préovulatoire initial. Certaines femmes notent une chute de température 24hrs avant l'ovulation. Quand l'augmentation de 0,3 à 0,6C s'est maintenue pendant 3 jours consécutifs, une femme ne peut concevoir, car ses jours de fécondité sont passées. Pendant ses 3 jours, la température devrait être plus élevée que pendant toute autre journée du cycle. Une femme doit prendre sa température basale pendant 3-4 mois avant de pouvoir connaitre l'évolution caractéristique de son cycle.

Marche à suivre: On doit prendre sa température pendant 5 minutes tous les matins avant de se lever et avant tout activité (y compris fumer) Choisir une voie (buccale, vaginale, rectale) et garder toujours la même. Utiliser un thermomètre de base si possible. Après 5 minutes, noter la température. Pour ce faire, utiliser chaque jour un graphique spécial ( avec division à tous les dixièmes de degrès). Relier les points correspondants à chaque jour pour lire la courbe thermique.

Considérations particulières: Certaines situations peuvent perturber la température corporelle, notamment une importante consommation d'alcool, l'insomnie, les maladies du tube digestif ou autres, les vaccinations, un climat chaud ou froid, le décalage horaire ou l'utilisation d'une couverture chauffante.

 


Et enfin petite curiosité (à vérifier)

"Lunaception" une théorie de Louise Lacey (canadienne) qui voit une relation entre la pleine lune (donc trois nuit où la lumière est de faible intensité) et l'ovulation des femmes...

Sur un bouquin de Degaudenzi : "Les femmes, de par leur rythme lunaire, ont un pic de désir sexuel entre le quatorzième et le quinzième jour (ovulation) de leur cycle. Chez les deux sexes, l’instinct de reproduction se manifeste simultanément pendant les mois d’août et de septembre. Cela se vérifie par les baby-booms statistiques de mai et de juin."

 

 

Pour + d'infos voir le site sur la fécondité :

http://www.woomb.org/bom/fertility_fr.shtml

L'ovulation (le relâchement d'un ou plusieurs oeufs par un ovaire) se produit dans une période de 24 heures et seulement une fois au cours d'un cycle menstruel.
Le premie jour de saignement menstruel est le premier jour du cycle.

L'intervalle de temps entre le premier jour du cycle et l'ovulation est variable.

L'intervalle de temps entre l'ovulation et la menstruation suivante est d'environ 2 semaines.

L'ovulation se produira tôt dans un cycle court et tard dans un cycle long.

L'observation du signe de la glaire cervicale donne des informations sur le fait d'être potentiellement féconde ou inféconde, au jour le jour.

Les profils de fécondité et d'infécondité de part et d'autre de la période d'ovulation varie d'une femme à une autre.

Dès lors qu'il est relaché par l'ovaire, l'ovule (l'oeuf) vit entre 12 et 24 heures, à moins qu'il ne soit fécondé.

Les spermatozoïdes ont besoin d'une glaire cervicale de bonnes caractéristiques pour survivre et atteindre l'ovule dans les trompes de Fallope.

Les spermatozoïdes peuvent vivre de 3 à 5 jours dans une glaire ayant des caractéristiques fertiles. En période inféconde, leur survie dans le vagin est de l'ordre d'une heure.

 

 

 

Sur les Selles... info à lire !

 

Babette a écrit :

J'ai une amie qui est également en essais bb et qui était chez son gygy la semaine dernière voilà ce kil lui a dit :

il lui a demandé si dans le couple, ils pratiquaient la sodomie !!

oui car dans les selles il y a une bactérie tueuse de zozos donc si l'homme pratique la sodomie, et pénétre naturellement la femme, après il risque de lui là transmettre.

il lui a également dit que quand elle va aux selles elle doit s'essuyer de devant vers derrière et non le contraire ( y'a des gens qui font le contraire ca arrive)

c très intime comme discution mais je me suis dit je vous l'écris quand mm ca pe servir et ca pe être une bonne info !

 

 

 

 

Dossier d'Infos Essais-BB

donné par Stéphanie

 


DOSSIER 1 : je commence les essais bébé
-LE SPOTTING
-LE COL DE LUTERUS
-REPERER SON OVULATION
-LES TEMPERATURES
-TEST DOVU
-LA PERIODE DE FECONDITE
-FERTILY FRIEND
-TOUT SUR LES GLAIRES
-BOOSTER LE SPERME DU CHERI
-LE CYCLE FEMININ GENERALITE
-QUESTION REPONSES PILLULE COL
-UTERUS RETROVERSE

DOSSIER 2 : en avant les zozos (le milieu du cycle)
-LA NIDATION
-HUILE D ONAGRE ACIDE FOLIQUE
-LA FECONDATION
-NIDATION
-DEUX OVULATION ?

DOSSIER 3 : je commence le psychotage
-MODIFICATIONS DES ORGANES CHEZ LA MERE
-SPM (SYMPTOMES PRE MENSTRUEL)
-TEST PIPI OU PDS
-QUESTION SUR TEST
-LES SYMPTOMES DE LA GROSSESSE
-TEST PIPI LES MARQUES LES TAUX LES LIENS


DOSSIER 4 : je commence à me poser des questions sur l’infertilité

-FAUSSE COUCHE SPONTANEE
-INFERTILITE GENERALITE
-QUESTIONS REPONSES
-EN SAVOIR PLUS SUR LINFERTILITE
-TRAITEMENT CLOMID
-TRAITEMENT DUPHASTON
-LA FIV

DOSSIER 5 : je cherche des liens
-PLEINS DE SITES

Avertissement : les propos tenus dans le présent dossier ne sont que de simples informations. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter votre médecin.  


JE COMMENCE LES ESSAIS BB


-LE SPOTTING

Petites pertes de sang légères  
Les règles qui commencent doucement
ou  
les Règles anniversaires se produisent au moment des règles prévues mais sont moins longues et moins abondantes que les véritables règles !!!
la perte sanguine est due à la nidation de l’œuf mais on peut être enceinte sans avoir eu les règles anniversaires!!!
ou   
un dérèglement hormonal type opk (=ovaires polykysitiques) ou passager !  
ou  
un spotting c’est une petite perte de sang au moment de l'ovulation qui peut être rosée ou brunâtre souvent dilué dans la glaire cervicale qui est abondante au moment de l'ovulation.
Attention il peut y avoir des cycles sans spotting mais tout de même ovulation !!!

-LE COL DE LUTERUS

CONSISTANCE DU COL/
 
j6 -) D (dur)
j7 -) D
J8 -) D
J9 -) D
J10-) M (mou)
J11-) M
J12-) M
J13-) M
j14-) D
j15-) D
 
le col devient mou c'est l'annonce de l'ovulation.
 
OUVERTURE DU COL:
 
j6 -) . Fermé
j7 -) .
J8 -) .
J9 -) .
J10-) entrouvert
J11-)  
J12-) o ouvert presque total
J13-) O (ouvert totalement)
j14-) .
j15-) .
 
 
 
Quand le col commence est s'ouvrir l'ovulation est proche quand le col se referme l'ovulation a eu lieu.
Alors pour la consistance le col doit être dur comme le bout du nez (c'est l'expression de ma prof sage femme) sinon il est mou au moment de l’ovulation.
 
Quand le col s'ouvre, il remonte donc il est de plus en plus inaccessible. Il parait qu'on sent comme une petite fossette plus ou moins grande selon la période du cycle.
RECAP :  
***col bas, dur, fermé -) au début du cycle
***col haut, mou, ouvert au moment de l’ovulation
***col bas, dur, fermé immédiatement après l’ovulation
 
Conseils pour la position du col:
 
-uriner avant
-observer par la même personne
-choisir une position confortable et prendre toujours la même (debout avec un pied sur une chaise mais tjs le même ou accroupie ou en position gynéco)
-chaque jour, le soir de préférence
-se laver les mains avant
-introduire l'index et le majeur
  
La période de fertilité est situé en gros entre J8 et J 17 c'est à dire entre l'apparition du premier symptôme et la disparition du dernier.
 
Comment vérifier la position de mon col utérin pour déterminer le moment de mon ovulation?   
   
L'observation de la position du col utérin n'est pas aussi facile que la méthode de la glaire, mais peut-être pratique pour certaines femmes qui ont de la difficulté à interpréter leur cycle à l'aide de la courbe de température ou de l'observation des glaires cervicales. Elle permet aussi de confirmer, en cas de doute, que l'ovulation a bel et bien eu lieu. Il s'agit de vérifier chaque jour (de préférence au même moment, p. ex., en prenant votre douche) la position du col en insérant deux doigts dans le vagin. Votre col sera placé plus bas si vous êtes en position accroupie, facilitant ainsi votre observation.  
   
Si le col est placé bas dans le vagin, est incliné, est fermé et est dur comme le bout de votre nez au toucher, vous n'êtes pas (ou n'êtes plus) en période fertile.  
   
Si le col est placé haut dans le vagin, est droit (non incliné), est ouvert et est mou comme votre lèvre inférieure au toucher, vous êtes en période fertile. Il est possible que vous sentiez des glaires cervicales sortir du col. Il est également possible que votre col soit placé tellement haut que vous ne puissiez y toucher. Si vous pouvez y toucher, vous pourrez insérer le bout d'un doigt dans son ouverture.  
   
Quelques mois de pratique vous seront nécessaires avant que vous ne réussissiez à bien faire la différence entre un col fertile, un col non fertile et un col en position intermédiaire.    

-REPERER SON OVULATION

Ovulation
Quelques jours avant l’ovulation on peut remarquer des pertes de glaires blanchâtres  
Le jour de l’ovulation, on peut ressentir des douleurs comparables à l’arrivée des règles  
une plus grande envie d’avoir un rapport sexuel (voir plus ), avec son ou ses partenaires, d’ailleurs d’après des recherches on a pu constater que certaines femmes étaient plus facilement infidèles à leur partenaire lors de l’ovulation  . Notre instinct primitif de nous reproduire doit sûrement jouer …    
une 2ème ovulation peut arriver quelques heures après la première mais cela reste exceptionnel    
    
Quelles méthodes puis-je utiliser pour vérifier si j'ovule?    
   
La méthode de la température basale est une bonne façon de vérifier si vous ovulez, mais elle ne permet pas de déterminer quand l'ovulation se produira. Les tests d'ovulation (p. ex., Luna, Conceive, Primatime et Clear Plan Easy) permettent de prédire le moment de l'ovulation.    
   
La position de votre col utérin, l'examen de vos glaires cervicales et, souvent, les douleurs abdominales ovulatoires sont d'autres signes d'une ovulation imminente. Des saignements pré ovulatoires pourront également être indicatifs de l'arrivée de l'ovulation chez environ 10 % des femmes. Dans ces cas, on considère, en théorie, que l'ovulation a lieu le dernier jour de ces saignements.    

Une autre possibilité est de mesurer les variations des taux hormonaux  
 
Une ascension des taux d'estrogène marque le début de la phase fertile de la majorité des femmes
 
Le pic de LH (luteinizing hormone) est suivi de l'ovulation dans les 24 à 36h.
 
Différents systèmes permettent en mesurant les taux d'estrogènes urinaires et de LH de donner une information quotidienne sur la période de fécondité
 
Mais il ne faut pas oublier que d'autres facteurs contribuent à l'infertilité d'une femme, même si elle ovule normalement.  
 
Antécédent de chirurgie des trompes ou des ovaires  
antécédents d'infection pelvienne (salpingite, péritonite)  
cycles irréguliers ou très longs  
et, bien sûr, l'infertilité du partenaire masculin  
Une femme de moins de 35 ans doit consulter un médecin après un an de tentatives infructueuses.
 
Une femme de plus de 35 ans après six mois.
 
Voili voilou, avec tout ça, pas étonnant que l'on attende aussi longtemps pour être enceinte!!!


La glaire cervicale - le col utérin sécrète une glaire (mucus) qui protège l'organisme de la femme du sperme, des bactéries et d'autres micro organismes. Pendant quelques jours par mois, la consistance de la glaire change pour permettre au sperme d'atteindre les trompes. En surveillant ces changements, il est possible de déterminer la période fertile.  
Il suffit d'insérer un ou deux doigts dans le vagin et de recueillir les sécrétions au contact du col utérin.
 
Juste après les règles, il n'y a pas de glaire. Dans la semaine qui suit,  les secrétions cervicales sont visqueuses et collantes. A l'approche de l'ovulation, la glaire devient crémeuse, plus claire et peut être étirée entre deux doigts sans se rompre. Ceci correspond au pic de fertilité où la glaire laisse passer les spermatozoïdes.
 
Il faut garder présent à l'esprit que différents facteurs peuvent modifier les sécrétions cervicales : l'excitation sexuelle, la présence  de sperme, l'utilisation de lubrifiants, l'utilisation d'un anti histaminique, une infection vaginale  
 
la combinaison de ces deux indicateurs de fertilité est le plus souvent d'une grande aide pour déterminer la période fertile de la femme.  
Les techniques mentionnées ci dessus permettent d'analyser les conséquences des variations hormonales. Mais ces conditions peuvent être affectées par plusieurs facteurs tels qu'une infection ou un médicament: ils nécessitent une surveillance étroite et ne sont donc pas fiables à 100 %.
 
Il faut cependant savoir que la  période fertile est assez imprévisible même en cas de cycles réguliers: une étude prospective publiée récemment par le National Institute of Environmental Health Sciences américain  et réalisée sur 696 cycles montre en fait que seules 30% des femmes ont une fenêtre de fécondité comprise entre J10 et J17. La plupart des patientes commencent leur période fertile plus tôt et d'autres beaucoup plus tard.  


-LES TEMPERATURES

TEMPERATURES :
 
Une phase basse -) première partie du cycle
Une phase haute -) deuxième partie du cycle
Le point le plus bas -) le point doit être suivi dune augmentation dans les trois jours qui suivent supérieure a 0.2C c’est l’ovulation
 
ABSCENCE DOVULATION -) courbe plate
 
***Si fécondation :
La température post ovulatoire reste haute ;
Causes : production de progestérone par le corps jaune
**si pas de fécondation :
La température post ovulatoire redescend 1 ou 2 jours avant le retour des règles.
Causes : le taux de progestérone baisse car le corps jaune (capsule initiale de l’ovocyte) se détruit puisqu il n'y a pas fécondation. C'est ce fameux corps jaune qui permet par sa production de progestérone de maintenir l'embryon dans la muqueuse utérine.
 
****ATTENTION ce qui peut faire varier la température****
 
-maladie
-prise de médicaments (progestérone, aspirine, hormones thyroïdiennes)
-travail de nuit horaires irréguliers
-manque de sommeil, ou interruption de sommeil
- changement de milieu (départ en vacances)
-Stress chocs psychologues
-coucher tardif
-alcool
 
TECHNIQUE :
 
- avant le lever
- a la même heure
- par la même voie (orale ou vaginale ou rectale)
- thermomètre digital qui sonne quand la température se stabilise et pas au bout d'une minute!!!
 
 Voila j'espère n'avoir pas été trop longue mais surtout suffisamment clair.
 
Vous vous demandez d'où je sors ces infos et bien je suis étudiante sage femme et c'est un extrait de mon cours de gynéco.
 
Comment prendre ma température et comment interpréter ma courbe?    
   
La méthode de la température est simple : tous les matins, avant de vous lever et à la même heure (même les week-ends!), prenez votre température avec un thermomètre basal (très important : vous le trouverez en pharmacie) et consignez-la sur un graphique (pour ce faire, vous pouvez télécharger un tableau sur le site de l'Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal ou, encore, vous pouvez imprimer un graphique offert par le site Gyneweb). Commencez à prendre votre température vers le 5e-7e jour de votre cycle. Le premier jour de votre cycle est le premier jour de vos règles, lorsqu'elles sont assez abondantes pour que vous ayez besoin d'une protection, avant 17 heures. Ne tenez pas compte des petits saignottements annonciateurs si vous en avez. Vous pouvez toutefois commencer à prendre votre température le premier jour de votre cycle si vous le désirez. Dans ce cas, ne tenez pas trop compte des températures prises durant vos règles dans votre analyse, car elles peuvent être plus élevées que les autres à cause des restes de progestérone du cycle précédent.  
   
Interprétation de la courbe  
   
Habituellement, lorsqu'il y a ovulation, les trois températures qui suivent l'ovulation sont plus élevées que les SIX températures qui la précèdent.  
   
Exemple:    
Jour 8 = 36,3    
Jour 9 = 36,1    
Jour 10 = 36,3    
Jour 11 = 36,2    
Jour 12 = 36,3    
Jour 13 = 36,3 (JOUR DE L'OVULATION, donc début de la production de progestérone, l'hormone qui fait monter la température)    
Jour 14 = 36,5    
Jour 15 = 36,7    
Jour 16 = 36,8  
   
Dans le graphique ci-haut, les six premières températures sont toutes 36,3 oC ou moins, et les trois qui suivent l'ovulation sont 36,5 oC ou plus. L'ovulation se situe LE DERNIER JOUR DE TEMPÉRATURE BASSE. Il faut avoir des rapports cette journée-là et les deux jours qui précèdent.  
   
Votre température devrait demeurer élevée durant environ 12 à 14 jours. Dix-huit jours de température élevée indiquent avec certitude une grossesse. Si vous n'êtes pas enceinte, votre température redescendra quelques jours avant le début de vos règles ou, encore, le jour même de vos règles. Si votre température demeure élevée moins de dix jours et que vos règles se montrent moins de dix jours après l'ovulation, il serait sage de consulter un médecin, car il peut s'agir d'un défaut de la phase lutéale. Dans ce cas, votre phase lutéale (deuxième partie du cycle où la progestérone fait augmenter la température) ne sera pas assez longue pour permettre à l'embryon de s'implanter à temps avant l'arrivée des règles. Ce problème est toutefois très facile à corriger (Clomid ou suppléments de progestérone).  
   
Si la raison pour laquelle vous n'avez toujours pas conçu est simplement due à un mauvais timing, la méthode de la température basale devrait régler rapidement le problème.  
   
S'il n'y a pas d'ovulation, il n'y aura pas de montée de température durant la deuxième partie de votre cycle ou, encore, la courbe n'aura aucun sens (températures hautes et basses toutes mélangées et incompréhensibles).  
   
Détails importants concernant la prise de la température :  
   
utiliser toujours le même thermomètre dans un même cycle;  
   
utiliser toujours la même voie pour prendre la température dans un même cycle (orale, vaginale ou rectale);  
   
si vous utilisez un thermomètre de vitre, prévoyez un thermomètre de rechange dans votre pharmacie, au cas où vous casseriez le vôtre au cours d'un cycle;  
   
si vous devez changer de thermomètre au cours d'un même cycle, notez-le sur votre graphique.  
     
   
Quel thermomètre basal privilégier : thermomètre en vitre classique ou thermomètre électronique?    
C'est selon vos préférences. Le thermomètre basal en vitre vous demandera plus de temps le matin (au moins cinq minutes). Il peut casser au cours d'un cycle. Il faut donc en prévoir un de rechange. De plus, il faut penser à faire redescendre son mercure tous les soirs, avant de se coucher, pour éviter d'avoir à le faire le matin et, ainsi, fausser la prise de la température (il faut éviter tout exercice, aussi peu important soit-il, avant de prendre la température). Par contre, ses résultats sont plus précis. Il s'agit donc d'un grand avantage. Celles qui dorment la bouche ouverte en particulier l'apprécient beaucoup.  
   
Le thermomètre basal électronique (ou numérique), par contre, est beaucoup plus rapide (60 secondes à peine). Sa pile pourra durer très longtemps avant que vous n'ayez à la changer. Il risque donc peu de vous laisser tomber. Son principal inconvénient est qu'il est moins précis que le thermomètre en vitre. Vous pourrez ainsi prendre trois températures de suite sans jamais avoir tout à fait le même résultat.    
   

-FERTILY FRIEND

Voici un petit mode d’emploi pour faire ses courbes dans Fertility Friend (FF pour les intimes) pour les nouvelles et celles pour qui l’anglais est un océan mystérieux !!!  
 
1)Aller à l’adresse suivante: www.fertilityfriend.com
 
2)Dans la Home Page, aller dans Free charting
 
* Choisir un nom d’utilisation (UserName) ainsi qu’une adresse e-mail  
* Préciser comment vs avez connu FF (Chat Room ect….)  
* Cliquer Next
* Indiquer la réponse a une question secrète en cas de perte de votre mot de passe (password) du type: nom de jeune fille de votre maman
* Cliquer  
Votre mot de passe va vous etre envoye par e-mail dans qqs secondes
 
3)Retourner alors dans la Home Page de FF et rentrer le username et le password puis cliquer LOGIN
4)Aller dans "my chart" puis "New Chart":
 
* Rentrer votre Start Date, c’est a dire J1 (1er jour des dernières reds). ATTENTION la date est au format US, cad: MMois/JJour/AAAAnnee
* Repondre Yes a la question “Add To Home Page”
* Cliquer create  
 
5)Aller dans "my data":
 
* Le CD 1 doit être à la date de J1. Avec les flèches violettes vous pouvez vous déplacer dans les différents jours de votre cycle
* Remplir ensuite pour chaque jour les infos demandées quand cela est possible, sinon indiquer N/A (not applicable)
* Indiquer votre Température dans la case....(je vs laisse deviner !!!)
* Time: heure  
* CM (Cervical Mucus): type de glaire (Dry: sèche, Sticky: collante, Creamy: crémeuse, Watery: humide, Egg white: blanc d’œuf)
* Menses: reds (Spotting: qqs gouttes, Light: légères, Normal: pareil, Heavy: abondante)
* Intercourse: câlins ou IUI: IntraUterine Insémination (FIV)
* OPK: Ovulation Predictor Kit (test d’ovulation)
* Cervix: état de votre col. Position (Low: bas, Medium: milieu, High: haut) et Firmness (consistence) (Firm: dur, Medium: moyen, Soft: mou)
* HPT: Home Pregnancy test (test de grossesse)
* Meds: medocs type clomid dudu ect....  
* Dans la fenêtre Spécial vous pouvez indiquer tout ce que a pu faire varier votre température (alcool, fatigue, manqué de sommeil ect…) ainsi que vos douleurs particulières (seins, ovaires ect…)
 
6) Cliquer save
 
La fenêtre revient sur My chart avec soit un calendrier si Calendar est coche ou votre Graph si Graph est coche.
 
7) Aller ensuite dans Home Page (en dessous de review chart et send my chart):
 
* Dans data: cocher Auto Update, Publish Intercourse (si vs voulez faire apparaitre vos câlins dans votre chart) et Publish HPTs (si vs voulez faire apparaître vos tests de grossesse)
* Dans Graphics vous pouvez choisir d’ajouter Photos ou Ticker
* Dans Poll vous pouvez cocher Ovulation Poll: cad que les visiteurs de votre courbe pourront donner leur avis sur votre date d’ovulation.
* Choisir si vs voulez votre courbe en Celsius ou en Fahrenheit
* Dans published chart: Sélectionner la courbe dans available charts puis cliquer add charts. La courbe doit apparaître dans la fenêtre Selected Charts
* Cliquer alors sur Create Home Page  
* l’url de ce type http://www.fertilityfriend.com/home/3ef4f tout en haut de la page est celle de votre home page
 
8) Pour terminer, aller dans votre profil Docti et indiquer votre url FF dans la case Site Perso. Grâce à cela, il y aura une petite maison en haut de vos posts et en cliquant dessus on arrivera sur votre courbe mise a jour automatiquement.


-TEST DOVU

***TESTS DOVULATION
je ne suis pas pour car souvent il n'y en a pas de positif alors que la personne ovule tout de même mais voici qq infos chiper sur doctissimo !!
 
Bébé se fait attendre ? Les femmes qui peinent à identifier leur période d’ovulation peuvent recourir à ces tests. Cet outil n'améliore pas la fécondité, il permet juste de connaître la période à laquelle la femme est la plus fertile et ainsi d'optimiser les chances d'un couple à avoir un enfant.  
*A qui s'adresse ce test ?
Comment déterminer la période à laquelle la femme est la plus fertile ? Très fastidieuse, la bonne vieille méthode des températures permet de prouver que l'ovulation a eu lieu sans pouvoir la prédire. Les tests d'ovulation annoncent l'événement. Ils s'adressent ainsi aux femmes hypofertiles, mais également à tous les couples désireux de maximiser leurs chances de grossesse.
*Comment ça marche ?
Les tests détectent dans l'urine une hormone (LH) produite tout au long du cycle menstruel mais qui augmente 24 à 38 heures avant l'ovulation. Produite par l'hypophyse, c'est cette hormone qui donne le signal à l'ovaire. Ainsi, un test positif annonce un pic ovulatoire dans les 24 à 48 heures.  
Attention, si l'urine est trop diluée (due à l'ingestion préalable de trop de liquide) ou si la femme a reçu l'injection de médicaments stimulant l'ovulation, des faux positifs peuvent être constatés. Néanmoins, la fiabilité de ces tests avoisine les 90 % selon les laboratoires qui les commercialisent.
*Comment l'utilise-t-on ?
La plupart des tests contiennent entre cinq et sept bâtonnets-tests ou cartes-réactifs destinés à détecter l'hormone LH dans l'urine.
Dans un premier temps, il est nécessaire de débuter les tests de deux à quatre jours avant la date d'ovulation supposée, variable selon la longueur de cycles.
Les tests doivent être conduits pendant trois jours en moyenne. Dès qu'un test se révèle positif, il est recommandé d'avoir des rapports sexuels dès que possible pour maximiser les chances de conception.
*Combine de fois ou combien de temps l'utilise-t-on ?
Les tests, à usage unique, doivent être utilisés quotidiennement généralement deux à quatre jours avant la date d'ovulation.
*Quels sont les produits et leurs prix ?
Plusieurs tests sont actuellement commercialisés en France :
Nom Laboratoires Méthode de détection Nombre de réactifs Prix
Primatime Matara Diagnostics Hormone LH523 à 26  
ClearplanPolivéHormone LH543 à 55  
Blue-testQuidelHormone LH535 à 39  
Persona
Test d'ovulation électroniqueUnipathHorm
one LH et estradiolFonctionne à piles. Livré avec 16 tests réactifs114.50 pour le boîtier et les 16 premières recharges
15.50 pour 8 recharges
Attention cependant, le système Persona a été vendu comme méthode contraceptive naturelle. En calculant le taux de l'hormone LH et destradiol, ce procédé se propose de déterminer si oui ou non vous êtes dans une zone à risque. Lancée sur le marché avec un taux déchecs annoncé de 6 %, cette méthode a été épinglée par le magazine Prescrire qui parle plutôt de taux d'échecs de 14 à 28 %. Au Royaume-Uni, un groupe de 63 personnes poursuit le fabricant pour être tombées enceintes malgré l'utilisation de Persona
Les conseils de Doctissimo
Pour des résultats plus fiables, faites ces tests tous les jours à la même heure chaque matin. Enfin, si vous venez d'arrêter la prise de contraceptifs hormonaux et désirez avoir un enfant, il est préférable d'attendre deux ou trois cycles avant de les utiliser.


Parmi les différents tests d'ovulation, quelles sont les meilleures marques?    
   
De nombreuses femmes préfèrent Clear Plan Easy, même si cette marque coûte un peu plus cher (environ 200 dollars). Il s'agit d'un petit appareil permettant d'effectuer des tests urinaires, facile d'utilisation, à utiliser le matin. Certaines trouvent que les résultats sont mieux visibles avec cette marque. Site Web : http ... clearplaneasy.com/.  
   
Luna, qui est un test par la salive, est très bien, que votre cycle soit régulier ou non, mais vous devez apprendre à le lire. Toutefois, avec un peu d'expérience, son utilisation devient simple. Vous pouvez le commander sur son site Web ... lunafert.com).  
   
Primatime est un test d'urine dont le mode d'emploi est très bien expliqué. Les résultats apparaissent en cinq minutes.  
   
Conceive donne de très bons résultats et est très précis. Au Canada, il coûte entre 40 et 55 dollars, et vous épargnerez les taxes si vous pouvez obtenir une prescription de votre médecin.    
*Il peut également exister d'autres bonnes marques non mentionnées ici. Si vous connaissez d'autres marques dont vous êtes satisfaites, vous pouvez nous faire part de vos impressions.     
Mon test d'ovulation vient de me donner un résultat positif. Quand devrais-je ovuler?    
   
Vous devriez ovuler environ 12 à 36 heures après la lecture de votre résultat positif.     
Quand devrais-je avoir des rapports après avoir lu mon résultat positif?    
   
Nous recommandons que vous ayez des rapports aussitôt que possible. Pour de meilleures chances de conception, vous devez avoir des rapports durant les deux jours précédant l'ovulation en tant que telle.    
   
D'après certaines études, le fait d'avoir des rapports le jour même de l'ovulation vous donne une très faible chance de concevoir, tandis que le jour précédant l'ovulation vous donne les meilleures chances de conception.    

-LA PERIODE DE FECONDITE

Physiologie : La fécondation et la nidation  
 
Adaptation d'un article du Dr Jean-CLAUDE EMPERAIRE  
paru dans "Gynécologie endocrinienne du Praticien"
 
Sommaire Dossier fertilité

1 Le spermatozoïde
Après l'éjaculation, le sperme reste en contact avec la glaire cervicale, avec laquelle il a pu être plus ou moins mélangé.  
 
Du fait du pic estrogénique préovulatoire, cette glaire possède au maximum à ce moment précis ses qualités de réceptivité (abondance, filante, limpidité et autres caractères physico­chimiques) aux spermatozoïdes qui fuient l'acidité vaginale.  
 
Les gamètes mâles (spermatozoïdes) sont capables de vivre plusieurs jours dans une glaire d'excellente qualité et semblent se regrouper dans les cryptes de l'endocol (improprement appelées glandes), d'où ils sont progressivement libérés vers l'utérus et les trompes.
 
La progression des spermatozoïdes dans le col, la lumière utérine et les trompes sont mal connue; elle n'est pas le fait de leur seule motilité, car on trouve des spermatozoïdes dans les trompes quelques minutes après un rapport, laps de temps trop court pour qu'ils franchissent par eux­ mêmes cette distance considérable; Aussi, les cinétiques utérine et tubaire ont elles un rôle certain.
 
Au cours de ce trajet, les spermatozoïdes acquièrent leur pouvoir fécondant grâce à un phénomène de "capacitation" au contact de la glaire et des muqueuses génitales féminines. Les spermatozoïdes morts sont résorbés au niveau des muqueuses, principalement de l'endomètre.
 
2 L'ovocyte
Après la décharge de l'hormone hypophysaire LH, au quatorzième jour d'un cycle de vingt huit jours, il apparaît une ouverture sur le follicule ovarien mûr, à travers laquelle le liquide folliculaire s'écoule dans le péritoine en entraînant l'ovocyte.  
 
Le corps jaune qui se forme sur l'ovaire sécrète très rapidement de la progestérone, qui, entre autres actions biologiques, va entraîner un décalage thermique et faire perdre à la glaire cervicale ses propriétés réceptrices.
 
A son émission, l'ovocyte est entouré d'une couronne de cellules de la granulosa (corona radiata) et n'a pas achevé sa maturation: il est au stade d'ovocyte II avec 23 chromosomes (22 A + X), après avoir émis son premier globule polaire, et entame sa dernière mitose de maturation.  
 
Il est entraîné par un courant de liquide péritonéal vers l'orifice externe de la trompe, qui s'est par ailleurs rapprochée de l'ovaire jusqu'à en balayer la surface avec les franges de son pavillon. L'ovocyte migre dans la trompe sous l'action des cils de l'épithélium tubaire et de mouvements péristaltiques, et il est débarrassé de sa corona radiata au cours de ce trajet.
 
3° La fécondation
La rencontre du spermatozoïde et de l'ovocyte semble se faire dans le tiers externe de la trompe.  
 
Le spermatozoïde, également porteur de 23 chromosomes (22 A + X, ou 22 A + Y) pénètre l'ovule qui achève sa dernière mitose de maturation et émet son deuxième globule polaire. Le spermatozoïde se fixe au niveau de récepteurs spécifiques sur la zone pellucide de I'ovocyte, puis la traverse, et fusionne avec la membrane plasmique de l'œuf; les noyaux (pronuclei) mâle et femelle s'accolent pour reconstituer un œuf à 46 chromosomes, dont le sexe est déterminé par le capital chromosomique du spermatozoïde.
 
4° La progestation
La progestation est la période de six à sept jours pendant lesquels l'œuf ainsi formé mène une vie libre. Il se divise rapidement et a triplé de dimensions lorsqu'il entre dans la lumière utérine au stade de morula après les trois à quatre jours nécessaires pour franchir les 6 à 8 centimètres qui l'en séparent.  
 
Cette morula reste ensuite libre dans la lumière utérine pendant trois jours supplémentaires au cours desquels elle passe au stade de blastocyste de trois dixièmes de millimètre de diamètre.
 
5° Nidation et début de gestation
Le blastocyste entre en contact avec l'endomètre (muqueuse utérine), dans lequel il pénètre le 9e jour après la fécondation, soit vers le 23e jour d'un cycle de 28 jours, car l'ovule ne reste fécondable que pendant quelques heures.  
 
Son trophoblaste rudimentaire (précurseur du placenta) sécrète très vite de l'HCG, dont la détection est à la base des tests de grossesse, et qui va stimuler le corps jaune: loin de se tarir, les sécrétions estro­progestatives de ce dernier vont augmenter régulièrement et maintenir l'endomètre en place: c'est l'aménorrhée gravidique.
 
Il faut noter le rôle essentiel du corps jaune et de ses sécrétions hormonales, tant au cours de la progestation (contractions des trompes, nutrition de l'œuf libre par les sécrétions génitales) que pendant la nidation (préparation adéquate de l'endomètre) et le début de la grossesse.

Beaucoup de couples n'ont pas une idée précise du fonctionnement de l'ovulation.  
L'ovulation est le terme utilisé pour définir la libération d'un ovule (habituellement un mais parfois plus) par l'ovaire. La conception survient quand un spermatozoïde féconde l'ovule. Alors que les spermatozoïdes peuvent survivre plusieurs jours dans les voies génitales féminines, l'ovule ne survit, lui, que 24 heures après l'ovulation.
 
Ceci induit donc des limites à la probabilité de fécondation. On estime à 20% les couples qui ont des difficultés de conception en raison d'un mauvais timing des rapports sexuels.  
 
Près de 98%     des femmes ne savent pas clairement combien de jours par mois il est possible de devenir enceinte et plus de la moitié ne sont pas sûres des jours de fécondité de leur cycle . La plupart des parents ne connaissent pas avec exactitude le jour où ils ont conçu leur enfant.
 
Pour augmenter les chances de devenir enceinte, les femmes, en étant à l'écoute de leur corps, peuvent connaître la période de fécondité, c'est à dire le laps de temps pendant lequel le sperme peut survivre dans l'appareil génital féminin avant que l'ovulation et la fécondation ne surviennent
 
La période la plus fertile de la femme est en principe de plusieurs jours (habituellement pas plus de 5 ou 6) se terminant le lendemain de l'ovulation
 
Parce que les cycles menstruels varient d'une femme à l'autre et d'un cycle à l'autre chez la même femme, il n'est pas toujours facile de déterminer la période fertile d'une femme.    
 
Plusieurs méthodes sont utilisables
 
Calendrier - Il est utile de reporter la date de survenue des règles sur un calendrier  
La courbe thermique    
Voir :  
 
- la courbe de température, un dossier complet de GyneWeb sur ce sujet
 
- la page consacrée à la courbe thermique dans le dossier sur le cycle menstruel
==

*** durée de vie zozos et ovules
 
A plus de 4 jours avant l'ovulation, il ne pourra pas y avoir de fécondation. car la durée de survie des spermatozoïdes est de 4 jours. Si vous avez des rapports sexuels le 6ème jour du cycle, tous les spermatozoïdes seront déjà morts de désespoir à l'arrivée de l'ovule!  
Entre 4 jours avant l'ovulation et l'ovulation, ce sont les spermatozoïdes qui attendront l'ovule en se réfugiant dans la glaire cervicale. Certains d'entre eux mourront, d'autres survivront. La fécondation est possible.  
Entre l'ovulation et 24 heures après, c'est l'ovule qui attendra l'arrivée des spermatozoïdes. La fécondation est également possible. Après 24 heures d'attente, l'ovule mourra de solitude.  
A plus de 24 heures après l'ovulation: L'ovule se détériore et ne peut plus être fécondé.  
Il existe des exceptions à la règle. Il arrive que certains spermatozoïdes vivent 5 jours, la survie de l'ovule peut être légèrement supérieure à 24 heures. Les rapports sexuels et l'orgasme peuvent déclencher une ovulation dans un période propice.

-TOUT SUR LES GLAIRES

Les leucorrhées  
(pertes blanches )  
 
Définition  
 
Il s'agit d'un écoulement apparaissant à la vulve et tâchant le linge : ces pertes sont l'exagération de la sécrétion génitale normale. Elles peuvent être mousseuses, filantes, glaireuses, blanches ou sales, jaunâtres, verdâtres.  
 
Les sécrétions normales : la glaire d'ovulation et les sécrétions vaginales  
 
Il existe une sécrétion normale de survenue cyclique et régulière : la glaire d'ovulation. Elaborée à l'intérieur du col de l'utérus, elle apparaît 48 heures avant l'ovulation et parvient à son maximum d'abondance et de fluidité au moment même de l'ovulation.  
 
Elle est blanche, inodore, et empèse le linge. Elle ne provoque pas de symptôme. L'examen ne montre pas d'inflammation, ni de rougeur.  
 
Quand elle est d'abondance modérée, cette sécrétion ne s'extériorise pas trop, mais si elle est importante, elle apparaît à la vulve sous forme d'un liquide muqueux filant comparable au blanc d'œuf cru.  
 
Il n'y a pas de traitement puisqu'il s'agit d'un phénomène normal.


Repérer son ovulation
 
"ai-je ovulé?? et si oui quand?" C’est pourquoi j'ai décidé d'écrire un post exprès pour vous qui n'arrivez pas a vous repérer dans votre cycle en espérant vous aider à mieux connaître votre corps a travers ces différents repères.
Prenons l'exemple d'un cycle de 28 jours.
 
SENSATION VAGINALE/
 
j6 -) S (sèche)
j7 -) S
J8 -) H (humide)
J9 -) H
J10-) H
J11-) H  
J12-) M (mouillée)
j13-) M
j14-) H  
j15-) S
 
la sensation mouillée est annonciatrice de l'ovulation.
 
APPARENCE DE LA GLAIRE
 
j6 -) -
j7 -) -
J8 -) -
J9 -) épaisse
J10-) épaisse
J11-) épaisse
J12-) filante
j13-) filante
j14-) -
j15-) -
.
.
. .qq jour avant les règles glaire épaisse et blanche comme au début du cycle
 
Quand la glaire devient filante alors c'est signe d'ovulation. Pic de glaire -) ovulation
 
** quand observé la glaire ???
-chaque fois que l'on va aux toilettes, le soir, avant une relation sexuelle
- avant et après avoir uriné en passant du papier sur la vulve ( la progression de la glaire est stimulée pendant la miction.
- si pas de trace a la vulve voir au niveau du col
 
**attention ce qui peut faire varier l'apparence de la glaire :
-médicaments
-cautérisation, conisation, lasérification du col (influence pendant plusieurs mois)
 
Comment analyser mes glaires cervicales pour déterminer le moment de mon ovulation?    
   
L'analyse des glaires cervicales est simple. Il s'agit, tout au long de la journée (et de préférence après votre lever, car elles sont plus abondantes à ce moment), d'observer vos glaires, d'évaluer leur qualité et de consigner vos observations sur votre graphique de température.  
   
Durant les quelques jours suivant les règles, vous ne devriez pas apercevoir de glaires, sauf si vous ovulez tôt. Ensuite, elles apparaîtront graduellement. Elles seront d'abord peu abondantes, collantes et crémeuses. Ce type de glaires n'est pas très fertile, mais il l'est tout de même un peu. Quelques jours avant l'ovulation (ou le jour précédent ou, encore, le jour même), vos glaires deviendront filandreuses et glissantes, comme du blanc d’œuf. Elles s'étireront facilement entre votre pouce et votre index, sur plusieurs centimètres, sans se rompre. Vous êtes alors dans votre période la plus fertile, et il est temps pour vous d'avoir des rapports. En effet, les spermatozoïdes se déplacent facilement et peuvent vivre jusqu'à cinq jours dans ce type de glaires. Les glaires s'assècheront ensuite quelques heures avant ou après l'ovulation, très rapidement.  
   
La qualité et l'abondance des glaires sont très fortement lié votre âge. Si vous êtes jeune, il est possible que vous ayez jusqu'à cinq jours de glaires fertiles (blanc d’œuf) avant votre ovulation. Votre fenêtre fertile est alors plus grande. Certaines femmes dans la trentaine auront une fenêtre fertile plus petite : elles peuvent avoir aussi peu que seulement douze heures de glaires fertiles. Il est aussi possible qu'elles n'aient que des glaires crémeuses et collantes, ou un type de glaires intermédiaire entre les glaires crémeuses et les glaires qui ressemblent à du blanc d’œuf. Ces femmes doivent donc en profiter au maximum. Un truc pour vous si c'est votre cas : le Robitussin (sans lettres telles que DM) quelques jours avant l'ovulation. Pour de plus amples renseignements sur son utilisation ou les produits de remplacement, voir plus loin sur la présente page la question Il semble que mes glaires cervicales s'assèchent lorsque je prends Clomid. Est-ce grave? Que puis-je faire?. Le principe est le même.  
   
Enfin, si vous ne voyez jamais de glaires, ça ne veut pas nécessairement dire que vous n'en avez pas. Ça peut être tout simplement parce qu'il y en a moins et qu'elles sont surtout visibles sur votre col utérin. Pour le constater vous-mêmes, vous n'avez qu'à insérer deux doigts (comme pour l'examen du col, que nous verrons plus loin) et à aller les chercher là où elles sont produites, c'est-à-dire sur le col.    
   
LES GLAIRES

Si j'utilise la méthode de la glaire cervicale, comment est-ce que je peux observer mes sécrétions vaginales ?  
 
1)Votre cycle menstruel commence avec le début de vos règles. Vous serez incapable de vérifier votre glaire cervicale, également appelée mucus vaginal, à ce moment-là en raison de vos menstruations. Les pertes durant vos règles sont habituellement suivies de quelques jours sans mucus vaginal. Vous pouvez les appeler les jours « secs ». Lorsqu'un ovule commence à maturer, le mucus vaginal apparaîtra à l'ouverture du vagin. Le mucus vaginal est généralement jaunâtre ou blanc, et visqueux et collant. Vous remarquerez que la quantité de mucus sécrétée tout juste avant l'ovulation est plus grande : vous pouvez appeler cela vos jours « de sécrétion ». Le mucus est habituellement clair et glissant (comme des blancs d’œufs crus). Lorsque vous pouvez étirer le mucus entre vos doigts, c'est que vous êtes en pleine période de fertilité. Après le début de vos jours de sécrétion, vous pouvez vous attendre à ce que votre mucus vaginal devienne tout d'un coup trouble et collant, que la quantité diminue grandement, et que quelques jours sans sécrétion surviennent avant que vos règles commencent.
 
2)Comment on fait?  
Comment puis-je faire un suivi régulier de mes sécrétions vaginales ?  
Vous les notez régulièrement et avec exactitude. Comme pour les autres méthodes naturelles, notez les jours de vos règles, vos jours secs et vos jours de sécrétion. Vous devez aussi indiquer les jours troubles et collants. Selon votre degré d'aisance avec votre corps, il y a trois méthodes à utiliser pour vérifier vos sécrétions :  
 
Essuyez votre vagin avec du papier de toilette avant d'uriner  
Vérifiez vos sécrétions dans vos sous-vêtements  
Retirez du mucus vaginal en insérant vos doigts propres à l'intérieur de votre vagin  
Vous devez vérifier vos sécrétions plusieurs fois par jour pour vous assurer de l'exactitude de vos observations

liens  
glaire http://spermiologie.u-strasbg.fr/site/ListeParagraphes.asp?idTheme=208 Réponses à vos questions
La glaire cervicale est-elle une perte blanche?
 
Non. Contrairement à ce qui a pu être écrit dans différentes revues par des personnes qui ne connaissent pas la méthode Billings, la glaire cervicale n'est pas assimilable à une perte blanche et ne doit en aucun cas être confondue avec une perte blanche. La glaire cervicale est une substance sécrétée par le col de l'utérus. Comme l'ont montré les Docteurs Billings et le Docteur Odeblad, la présence de cette substance est un maillon essentiel de la fécondité, au point que, à contrario, son absence est souvent impliquée dans de nombreux cas de stérilité. Les rôles irremplaçables de la glaire sont 1) de protéger les spermatozoïdes contre les conditions hostiles du vagin, 2) de condamner la cavité utérine en dehors de la période ovulatoire, et 3) de fournir un appoint énergétique aux spermatozoïdes.
 
Quelle est la probabilité d'une grossesse lorsqu'il y a union pendant la période féconde ?
 
La probabilité de grossesse varie selon le moment de la période fertile en fonction de la phase du cycle et du dernier jour de glaire de type fertile (J désigne le jour sommet) :
Glaire collante J-4 ou avant :
2,4%
Glaire filante J-4 ou avant :
35,3%
Glaire collante J-3 à J-1 :
50,0%
Glaire filante J-3 à J-1 :
54,6%
Jour sommet :
66,7%
Après sommet J+1 :
44,4%
Après sommet J+2 :
20,5%
Après sommet J+3 :
8,9%
Hors période fertile :
0,4%
Toutes phases :
1,2%
Données de l'OMS publiées dans le British Medical Journal du 18/09/93.
 
Faut-il avoir des cycles réguliers pour utiliser la méthode d'ovulation Billings?
 
Non. La méthode est applicable par toutes les femmes en âge de procréer. Elle leur permet de connaître leur fécondité quelle que soit la longueur de leurs cycles. Le suivi quotidien, au jour le jour, de la fécondité par l'observation des sensations procurées par la glaire cervicale leur permet de vivre en toute sérénité sans avoir à se préoccuper de la longueur de leurs cycles. C'est particulièrement le cas en périodes d'allaitement et de pré-ménopause pour lesquelles la méthode est encore applicable.
Peut-on avoir un enfant en ayant une union pendant les menstruations?
 
Oui. Il est effectivement possible d'avoir un enfant en ayant une union pendant les règles (menstruations) ou lors de toute période de saignement (à l'approche de la ménopause par exemple). Pour cela, il faut que la période féconde ait commencé pendant ce temps de saignement, ce qui est possible. D'où l'intérêt de connaître sa fécondité et de suivre les règles de la méthode Billings si l'on souhaite différer une grossesse.
Peut-on avoir un enfant en ayant une union les premiers jours qui suivent les menstruations?
 
Etant donné ce qui a été dit dans la réponse fournie à la question précédente, oui. La probabilité que la période féconde ait commencé est d'ailleurs plus grande encore. Même conseils: apprendre à connaître sa fécondité et appliquer les règles de prudence de la méthode Billings. N'hésitez pas à contacter un foyer moniteur dans votre région. Il se fera un plaisir de vous enseigner la méthode.
Pourquoi la méthode Billings n'utilise-t-elle pas la température comme autre signe de la fertilité?
 
Le docteur John Billings a commencé par enseigner la méthode des températures, mais très vite il s'est rendu compte que les femmes n'étaient pas satisfaites par cette méthode qui ne renseigne la femme qu'à posteriori sur sa période féconde. D'où tout son travail de recherches et son aboutissement sur le rôle primordial de la glaire cervicale. A la demande des femmes qui l'avaient aidé par leurs observations, le docteur Billings décida alors d'abandonner la température pour ne conserver que le signe de la glaire.
Des études complémentaires ont par ailleurs permis aux docteurs John et Lyn Billings de constater que la température n'est pas aussi bien corrélée que la glaire au jour d'ovulation. Parfois, un décalage de plusieurs jours de la montée de la température est ainsi noté par rapport à ce jour d'ovulation. Le docteur Josef Rötzer, père de la méthode sympto-thermique qui a utilisé les travaux des docteurs Billings sur la glaire cervicale pour définir sa méthode qui allie plusieurs signes, reconnaît dans son livre ("L'art de vivre sa fertilité - Méthode sympto-thermique de régulation naturelle des naissances" - Edition Nouvelle Cité - 1999), page 31: "Toutes les femmes capables d'observer la glaire G ne doivent pas se limiter à la seule méthode de la température (elles risquent des grossesses surprises de cette façon)".
Par ailleurs, dans certaines situations particulières telles que l'allaitement ou à l'approche de la ménopause, la température n'est d'aucune utilité à la femme, car sans variation. Seul le signe de la glaire peut alors lui permettre de connaître et de suivre sa fertilité. D'où l'intérêt de faire comme les femmes qui ont permis aux docteurs Billings de définir les règles de prudence de leur méthode : apprendre à reconnaître le signe de la glaire et uniquement celui-là. Ce que font en particulier toutes les femmes des pays en voie de développement, qui n'ont souvent pas les moyens d'acheter un thermomètre.
 
A quoi ressemble la glaire quand l'ovule a été fécondé?
 
Rappelons tout d'abord que dans le cycle de la femme, la glaire ayant des caractéristiques fertiles n'est perceptible que pendant la période féconde. En dehors de cette période, la femme se sent sèche et il n'y a pas de sécrétion de glaire. Pendant la période féconde, le profil de glaire est un profil en évolution qui change de jour en jour jusqu'au "Jour Sommet" qui correspond au dernier jour de glaire qui donne une sensation de glissement, de lubrification, et qui est le mieux corrélé au jour de l'ovulation. Ce Jour Sommet n'est connu que le jour qui le suit, parce que la femme constate alors un tarissement dans la sensation. Elle ressent une sécheresse les jours qui suivent le Jour Sommet. Il peut y avoir 1 ou 2 jours de présence de glaire après le Jour Sommet mais la sensation est la sécheresse. Le jour du tarissement, la femme peut dire: "c'était hier mon Jour Sommet". Que l'ovule ait été fécondé ou non, le profil de glaire suit ce qui vient d'être dit. Il n'est donc pas possible avec la glaire de savoir si l'ovule a été fécondé. Pour le savoir, il faut attendre l'arrivée des menstruations. Si elles ne se produisent pas au plus 16 jours après le Jour Sommet, il y a eu fécondation.
Pour avoir une information complète sur la glaire cervicale, consulter le site officiel des Drs Billings: http://www.woomb.org.

-BOOSTER LE SPERME DU CHERI

COMMENT BOUSTER VOTRE SPERME  
 
1)les vitamines E sont essentielles  
vous en trouverez dans le germe de blé huile  
  
2manger un peu de gras  
 
les hommes qui ne mangent pas de gras produisent moins de tostesterone essentielle a la production du sperme  
  
3 boire moins de café     
selon une étude danoise le café n'aide pas a la production de bons zozos   
ne pas prendre de bain trop chaud  
prendre du zinc car il favorise le nombre de zozos    
éviter de manger du soja car il produit des phytoesttrogene qui ralenti la production des zozos   
manger du bœuf  qui est bourre de protéines s    
porter des caleçon car pour avoir des bons zozos les coucouniette doivent rester à 34 degrés !

-LE CYCLE FEMININ GENERALITE

On a toutes eu les cours d'éducation sexuelle à l'école, en biologie, mais il n'est jamais mauvais de faire des petits rappels! ...Le cycle féminin dure en moyenne 28 jours. On établit le premier jour du cycle avec le premier jour des règles. Ce cycle se divise en plusieurs phases: La phase folliculaire, l'ovulation et la phase lutéale.
 
1. La phase folliculaire correspond aux 14 ou 15 premiers jours du cycle à partir du premier jour des règles. C'est pendant cette phase que va avoir lieu la maturation d'un certain nombre de follicules, mais seul un de ces follicules donnera un ovocyte. Un follicule qui arrive à maturité mesure environ 15 mm. Cette maturation est sous le contrôle de la sécrétion de l'hormone FSH, qui atteint son maximum la veille de l'ovulation.
 
2. L'ovulation:
Lorsque la FSH atteint un pic de sécrétion en lien avec la maturation du follicule, cela provoque la sécrétion d'une autre hormone la LH. Cette hormone permet de rompre la membrane du follicule, libérant ainsi l'ovocyte. Dès que l'ovocyte est libéré, il est entraîné dans les trompes par de petites franges qui permettent de le faire avancer. L'ovocyte est alors fécondable, dans une fenêtre de 24 heures.
 
3. La phase lutéale:
C'est en fait la période qui précède les règles, elle dure entre 12 et 14 jours. Le follicule qui a libéré l'ovocyte cicatrise très vite et devient le corps jaune, il produit une quantité importante de progestérone. La progestérone a pour but de préparer la muqueuse utérine à la nidation de l’œuf.

Ton cycle, tu le trouves un peu compliqué... tu sais pas trop quand t'es féconde et quant tu ne l'es pas. Et puis la fécondation, tu sais pas comment ça marche au juste. Quelques explications...    
   
   
Quand ta puberté sera finie, tu vas ovuler une fois par cycle. L'ovule vit seulement 24 heures. Ensuite, soit il meurt, soit il est fécondé et ce n'est plus un ovule, c'est un embryon !    
Mais attention : ce n'est pas parce que l'ovule vit 24 heures que tu n'es féconde que 24 heures par mois ! En effet, une fois dans le vagin, les spermatozoïdes peuvent vivre plusieurs jours en attendant que l'ovule arrive à maturité (jusqu'à sept jours, maximum observé).  
Les spermatozoïdes sont propulsés au fond du vagin par l'éjaculation. Ils entrent très vite dans l'utérus grâce à la glaire cervicale, liquide un peu gluant qui est à l'origine des pertes blanches. Au microscope, cette glaire ressemble un peu à une échelle : elle facilite l'ascension des spermatozoïdes.  
Une fois dans l'utérus, ils vont s'installer dans des cryptes : ce sont comme des petites grottes situées dans le col de l'utérus. Et toutes les heures, des bataillons formés de milliers de spermatozoïdes partent à l'assaut pour essayer de conquérir l'ovule. Il y aura donc forcément un de ces groupes de spermatozoïdes qui arrivera juste au bon moment : celui où l'ovule est juste prêt à être fécondé.    
   
Les règles surviennent toujours 14 jours après l'ovulation. Par contre, l'ovulation ne vient pas forcément 14 jours après le début des règles !  
Une fois les règles passées, on peut donc déduire approximativement la date à laquelle on a ovulé. Mais on ne peut jamais savoir à l'avance quand on va ovuler la prochaine fois ! Car les cycles naturels ne sont absolument pas réguliers comme les cycles artificiels entraînés par la pilule ! C'est pourquoi il ne faut surtout pas compter sur des calculs pour éviter une grossesse !!!  
   
A savoir donc :    
- Tu peux être enceinte après avoir fait l'amour pendant tes règles sans contraception.  
- Tu seras très facilement enceinte si tu as des rapports après le 14e jour du cycle. Il suffit pour ça que, pour une fois, tu ovules un jour plus tard.    
   

-QUESTIONS REPONSES PILULE COL

Question 1 : Je voudrais savoir s'il est préférable d'arrêter de prendre la pilule contraceptive au moins un mois avant de vouloir tomber enceinte.
 
Il y a quelques années, on s’inquiétait d'un risque possible d'anomalies chez les enfants qui avaient étés conçus au cours des deux premiers mois suivant l'arrêt de la pilule ou durant la prise de contraceptifs. Toutefois, les recherches n’ont trouvé aucune preuve pouvant fonder cette inquiétude. Malgré tout, on suggère habituellement d'attendre une menstruation normale avant de tenter une grossesse. Vous aiderez ainsi votre médecin à établir le début de votre grossesse et à en suivre l'évolution. Il s'agit donc d'un confort pour le médecin et non d'une recommandation médicale.

Question 2 : j'ai déjà entendu dire que lorsqu'on est enceinte notre col de l'utérus (normalement incliné postérieurement) se tourne et, par un toucher, on peut le sentir du bout du doigt juste vers l'avant. Est-ce vrai? Si oui, à partir de quel jour après l'ovulation peut-on le sentir droit en avant de notre doigt?
 
 
L’utérus forme un angle presque droit avec le vagin et est habituellement incliné vers l'avant de l'abdomen, c’est-à-dire antérieurement. Il existe parfois des variations dans le positionnement de l'utérus, tel l'utérus rétroversé (incliné vers l'arrière), mais ce n’est pas la norme. (Note de la colleuse : tu sais ce qu'elle te dit, la norme ?   ) Pendant une grossesse, au fur et à mesure qu'il grossit, l'utérus change de forme et de position. Quelle que soit sa position (antéversée, rétroversée ou rétro fléchie), l'utérus se redresse et s’élève au-dessus du pelvis à la fin de la 12e semaine, devenant ainsi palpable au niveau de l'abdomen.
 
Le toucher auquel vous faites allusion est probablement l'examen qui combine le toucher vaginal et la palpation simultanée de l'abdomen. Il sert à déterminer s’il y a ramollissement de l'isthme utérin (partie qui unit le corps et le col de l'utérus), qui survient en début de grossesse; on l'appelle le «signe de Hegar». Il nécessite par contre une technique bien maîtrisée. Si vous cherchez à savoir si vous êtes enceinte, je vous suggère plutôt de vous reporter aux signes subjectifs de la grossesse


-UTERUS RETROVERSE

Les positions normales et les malpositions de l'utérus :
 
L'utérus de la femme adulte est normalement antéversé antéfléchi ;
 
Mais 20 à 25 % des femmes ont un utérus rétroversé rétro fléchi sans que cette position soit anormale ; dans ce cas là, la femme ne présente pas de symptômes particuliers et la rétroversion-rétroflexion utérine est une découverte fortuite lors d'un examen gynécologique
 
 
Dans certains cas la rétroversion-rétroflexi
on utérine peut se manifester par des :
 
Douleurs chroniques : pelviennes ou le plus souvent sacro-lombaires
 
Dyspareunie profonde (terminale) ; c'est une dyspareunie rémanente, c'est-à-dire elle dure plusieurs heures après le rapport sexuel
 
Dysménorrhée atténuée par la position de décubitus ventral ou la position genu pectorale
Des signes de compression pelvienne : rectale (constipation, douleur à la défécation " dyschésie "...) et urétrale (dysurie et pollakiurie)
 
voilà, c'est tout bête et effectivement, aucun problème pour une grossesse  


EN AVANT LES ZOZOS
(LE MILIEU DU CYCLE)


-LA NIDATION

Après combien de jours l'embryon s'implantera-t-il dans l'utérus?       
Nous savons que la nidation peut se produire de 5 à 11 jours après l'ovulation.    
Est-il possible d'avoir des saignottements au moment de la nidation de l'embryon?       
Oui, c'est possible. Ces saignottements peuvent avoir lieu environ 5 à 14 jours après l'ovulation.  
 
D'après la plupart des témoignages, les saignottements peuvent être roses, beiges, la plupart du temps brunâtres, moins souvent rouges. S'ils sont rouges et abondants (comme des règles qui démarrent), c'est moins bon signe. Vous pourrez ressentir durant la même période des crampes de type menstruel. Ils devraient avoir lieu avant les règles ou à la date prévue des règles (mais ils seront vraiment moins abondants, alors vous aurez des doutes à savoir s'il s'agit vraiment de vos règles ou d'autre chose). Les saignottements pourront être très très légers et vous ne les reverrez plus jamais ou, encore, ils pourront être un peu plus abondants et durer jusqu'à quelques jours.  
   
Autrement dit, ça varie beaucoup.  
   
Ce n'est toutefois pas un verdict de grossesse, mais ça peut arriver. Certaines femmes saignottent toujours quelques jours avant la date prévue de leurs règles, sans que cela ne soit un signe de grossesse. Il est davantage probable que vous n'ayez pas de saignottements si vous êtes enceinte. Par contre, si vous venez de tenter une FIV (fécondation in vitro), il a été rapporté que vous pouvez avoir jusqu'à 80 % de chances d'avoir des saignements durant votre grossesse, notamment avant de passer votre test de grossesse.    


-HUILE D ONAGRE ACIDE FOLIQUE

***l'huile d'onagre
n'est pas utile pour la conception il diminue seulement les symptômes prémenstruels et c'est marqué sur la boite normalement!! Seules les firmes pharmaceutiques vantent ces soit disant vertu sur la conception aucune source médicale sérieuse n'en parle!!!
par contre l'acide folique est une bonne chose il limite les risques de malformations des bébés et donc limite les FC précoces!!!
donc moi je te conseillerai de ne prendre que l'acide folique mais après c'est toi qui vois!!
 
 
***acide folique
Les carences avant et durant la grossesse  
Durant les toutes premières semaines de la grossesse, l'acide folique joue un rôle important dans la prévention de certaines malformations du tube neural affectant le cerveau et la moelle épinière. La plus courante est le spina bifida, une anomalie de la colonne vertébrale qui cause des handicaps permanents, parfois même la paralysie. Au Canada, on estime que chaque année 400 enfants naissent avec une malformation du tube neural, et de ceux-ci, 300 sont atteints de spina bifida. Comme ces anomalies apparaissent durant les premières semaines de la grossesse (la première et la deuxième semaine après les dernières règles), Santé Canada recommande aux femmes qui prévoient une grossesse de consulter leur médecin pour un apport supplémentaire en acide folique.  


-LA FECONDATION

La période de fécondabilité débute 3 à 4 jours précédant l'ovulation (ce qui correspond à la durée de vie des spermatozoïdes dans les voies génitales) et se poursuit dans les 24 heures qui suivent (ce qui correspond à la durée de vie de l'ovocyte). Le laps de temps où la fécondation est possible n'est donc que de 5 jours sur un cycle qui en compte 28.
 
Réciproquement, la période d'infécondité commence au 2e jour après l'ovulation et s'étend jusqu'aux règles suivantes. Par contre, l'ovulation ne vient pas forcément 14 jours après le début des règles, parce que les cycles menstruels ne sont pas toujours réguliers et constants.
 
À chaque rapport sexuel avec pénétration, au moment de l'éjaculation du sperme de l'homme, environ 300 millions de spermatozoïdes sont expulsés dans le vagin de la femme. À l'aide de leur flagelle, les spermatozoïdes se déplacent à une vitesse d'un demi-millimètre par minute.
 
Leur migration vers l'utérus de la femme est également facilitée par deux phénomènes liés à l'ovulation. Dans un premier temps, la glaire cervicale, un liquide un peu gluant à l'origine des pertes blanches chez la femme et dont la production est à son paroxysme au moment de l'ovulation, favorise la mobilité des spermatozoïdes. Aussi, pendant l'orgasme féminin, le col utérin se crispe et ces contractions aident les spermatozoïdes à se rendre à destination.
 
Une fois dans l'utérus, les spermatozoïdes s'installent dans des cryptes qui sont en quelque sorte des petites grottes situées dans le col de l'utérus. Toutes les heures, des regroupements formés de milliers de spermatozoïdes partent à l'assaut pour conquérir l'ovule. (allez les mecs, on va se le faire cet ovule !    )Ils peuvent survivre de 3 à 5 jours dans les voies génitales féminines.  
 
Toutefois, seulement une centaine de spermatozoïdes réussiront à se rendre à proximité de l'ovule. Dans ce périple, ces derniers auront également acquis leur pouvoir fécondant grâce aux sécrétions de l'utérus et de la trompe.
 
Parmi la centaine de spermatozoïdes ayant rejoint la région près de l'ovule, seule une dizaine se faufileront à travers les cellules péri-ovocytaires et la zone pellucide qui protègent l'ovule.
 
Le sexe du fœtus se détermine grâce au 23e chromosome dit «sexuel». Chez la femme, ce chromosome ne peut être que de type X tandis que celui de l'homme peut être de type X ou Y. Lorsque les deux chromosomes sexuels réunis sont de type X (XX), le fœtus est une fille et lorsque la combinaison se présente sous la forme XY, c'est un garçon.  
 
Trente à cinquante heures après la fécondation, la première cellule du bébé va se diviser.
 
Entre la 72e heure et le 4e jour post-fécondation, l'œuf va rejoindre la cavité utérine grâce aux contractions et aux mouvements des cils vibratoires des trompes qui l'aident à parcourir ces quelques centimètres
 
Arrivé dans l'utérus entre le 4e et le 5e jour, l'œuf flotte librement dans la cavité utérine en attendant qu'il atteigne le stade de développement nécessaire et que la muqueuse utérine soit prête à l'accueillir.
 
 =

-NIDATION

Sept jours après la fécondation, soit 21 ou 22 jours après le début des règles, l'œuf fécondé va pénétrer entièrement dans la muqueuse utérine pour y faire son nid. On appelle ce processus la nidation. Quand l'œuf est bien fixé dans la paroi utérine, le processus de la conception est terminé et celui de la grossesse débute... (ce qui répond à la question : je suis à J16 et j'ai les seins tendus, des nausées, mal au dos, suis-je enceinte ? Réponse : peut-être ben qu’oui, peut-être ben que non !      )


Nidation
La nidation ce fait 4 à 7 jours après la fécondation  
des pertes brunes peuvent apparaître une fois ou deux sur un jour ou plus  
une grosse douleur au bas ventre comme l’arrivée des règles  
Les symptômes les plus flagrants 
 
-les seins qui gonflent  
-les tétons qui font très mal  
-les sécrétions vaginales peuvent aussi changer de " goûts "  
-ventre "ballonné "  
-nausées  
-vomissement  
-vertiges  
-mal de mer en voiture  
-les mèches qui ne prennent pas chez le coiffeur (on va quand même pas aller chez le coiffeur se faire des mèches pour savoir si on est enceinte!!!  )  
-le masque de grossesse lors d’une exposition au soleil  
-envie de manger tout le temps  
-dégoût des odeurs et de la nourriture  
-aller faire pipi tous les 1/2 d’heure  
-bouffé de chaleur  
-brûlure à l’estomac  
-diarrhée  
-constipation  
-envie de pleurer pour tout et pour rien


-DEUX OVULATIONS ?

Puis-je ovuler deux fois dans un même cycle?    
   
C'est possible, mais dans ce cas, les deux ovules seront relâchés en moins de 24 heures (jumeaux fraternels). Vous ne pouvez donc pas avoir deux pics de température vous indiquant deux ovulations différentes dans un même cycle. Les pics seront, de toute évidence, causés par un autre facteur (fluctuations hormonales, mauvaise nuit, fièvre, changement dans l'heure de prise de la température, etc.).    

JE COMMENCE LE PSYCHOTAGE

-MODIFICATIONS DES ORGANES CHEZ LA MERE

a. Muscle utérin
 
L’utérus doit à la fois s’agrandir dans des proportions considérables et renforcer sa paroi musculaire pour que la contraction des fibres utérines soit efficace au moment du travail.
L’épaisseur de la paroi musculaire utérine s’accroît rapidement par hypertrophie et augmentation du nombre des fibres musculaires lisses en même temps que sa consistance se modifie dans le sens d’un ramollissement. Au cours des derniers mois, la croissance se fera surtout par distension.
Il faut y ajouter les modifications physiologiques du muscle, caractérisées par une sensibilité et une extensibilité augmentée, mais surtout des propriétés contractiles importantes.
 
b. Col utérin
 
Normalement chez la primipare, le col reste long et fermé à ses deux orifices jusqu’au début du travail.
Chez la multipare, il peut être raccourci et déhiscent; par contre, dès les premières semaines de grossesse, quelle que soit la parité, il est un peu ramolli. Les glandes cervicales secrètent un mucus abondant été pais appelé “bouchon muqueux” qui protège les membranes.
 
c. Seins
 
Dès les toutes premières semaines après la fécondation, la femme signale une impression de gonflement mammaire. Les aréoles apparaissent légèrement bombées, élargies avec une saillie des petits tubercules et une pigmentation accentuée.
Plus tard, sous l’influence hormonale, le développement des cellules glandulaires et des canaux galactophores prépare activement la lactation. Au cours des derniers mois, il peut y avoir parfois une sécrétion de colostrum

-SPM (SYMPTOMES PRE MENSTRUELS)

En France, on traite depuis peu le SPM car il a été beaucoup question de mythe pendant des années, ce qui me fait penser à vos remarques sur vos "psychotages". Aujourd'hui, on sait qu'il n'en est rien du tout. Par contre, on ne connaît pas le mécanisme ni les causes. Cela n'a rien à voir apparemment avec la dégradation du corps jaune mais plusieurs théories sur les hormones diverses sont en cours d'étude. Bref, on traite ça le plus souvent avec des progestatifs qui sont d'ailleurs une fois sur deux inopérants.  
Sachant que 40% des femmes ont un SPM pouvant aller jusqu'à 12 jours avant les règles, dont 10% avec un SPM aggravé, que le SPM regroupe 150 symptômes différents et qu'on ne les a forcément pas tous en même temps et que l'information sur le SPM en France n'est pas donnée (à contrario du canada par exemple où les hommes sont avertis que durant cette période, ils ont intérêt à ne pas trop bouger les oreilles ), que ces symptômes sont la plupart du temps liés aux seins, au ventre (SPM pelvien), aux lombaires, à l'humeur, et après lecture durant deux mois de vos "psychotages" (qui ont été les miens avant que je ne découvre que le SPM pouvait frapper n'importe quand), J’aimerais savoir combien d'entre vous se reconnaissent dans les symptômes, combien en ont parlé à leur gynéco ou combien ont eu l'information de la part de leur gynéco... Parce que déjà, avoir mal ce n'est pas drôle mais se torturer psychologiquement parce que les symptômes SPM et les symptômes de grossesse sont indissociables (donc non reconnaissables l'un de l'autre) et passer tous les mois 15 jours à espérer, désespérer, bref, ne plus vivre bien dans sa tête, c'est pire.  
Perso, l'utrogestan en deuxième partie de cycle, ça ne m'aide pas du tout, j'essaie ce cycle l'huile d'onagre associée au magnésium qui semble donner de très bons résultats chez d'autres patientes.

-TEST PIPI OU PDS

*** Test pipi ou prise de sang infos!!! "
 
 
A chaque fois que vous venez me poser des questions je vous dis si ce que vous décrivez est une possibilité de grossesse de faire une prise de sang!!!  
 
Pourquoi selon vous?????
 
la prise de sang détecte une grossesse 10 JOURS après l'ovulation et est remboursée par la Sécu elle coûte 17 euros environ je crois!!!
 
Le test pipi détecte une grossesse à partir du moment ou il y a un retard et bien souvent et c'est compréhensible vous n'attendez pas d'avoir de retard tellement vous avez hâte!!
Bien souvent vous faites un test qui est négatif ---> déception alors que finalement vous êtes peut-être enceinte quelques jours plus tard vous faites un deuxième test qui est à nouveau négatif résultat à environ 7ou 8 euros le test vous auriez été fixé avec une prise de sang!!!
Pour finir si un test pipi devient positif vous devrez de toute façon le confirmer par une prise de sang pour votre médecin!!!
 
la pds détecte à 10 hcg pour te donner un ordre d'idée!!!
25 hcg c entre 11 et 12 js de grossesse (test précoce)
50 hcg c à partir de 13 jours de grossesse mais la date de la conception on ne la connaît pas tjs!!!(Tests classiques)
 
enfin chacune fait comme elle veut mais pour moi le choix est vite fait!!!
 
Conseille d'une amie qui vous veut du bien et surtout moins d'attente et de stress!!!!

-QUESTION SUR TEST

Quel test de grossesse vendu en pharmacie est le plus sensible?    
£µ
   
   
Même si tous les tests de grossesse peuvent détecter une certaine concentration de HCG si vous êtes enceinte à la date prévue de vos règles, il est courant que certains tests détectent une grossesse quelques jours avant cette date.    
   
(Les nombres correspondent aux unités de HCG.)    
*Plus le nombre est bas, plus le test est sensible.    
   
Ultra (marque québécoise, version avec compte-gouttes) = 10    
Confirm = 25    
Clear Blue Easy = 50    
Answer = 100    
Equate = 100    
Fact Plus = 150    

Question : Certaines personnes de mon entourage me disent que c'est possible d'avoir un test de grossesse positif et d'être menstruée? Comment est-ce possible? Après une semaine de retard, j'ai fait un test de grossesse (urine) qui était positif et le lendemain, j'étais menstruée! J'ai refait un autre test deux jours plus tard et le test est négatif...
 
Question : Que signifie qu'un test de grossesse soit très faiblement positif?
 
Bonjour,
 
Le test d'urine permet de détecter la présence de GCH (gonadotrophine chorionique humaine), une hormone présente chez les femmes enceintes. Le test est généralement le premier examen effectué pour confirmer ou infirmer une grossesse. Il est vrai que nous devons faire ce test avec l'urine du matin. Pourquoi ? Eh bien, la réponse peut sembler simpliste mais c’est parce que la concentration de cette hormone, la GCH, est beaucoup plus élevée le matin que durant la journée. Les laboratoires qui ont fabriqué les tests en question se sont penchés sur le sujet avant de mettre le produit sur le marché et ils ont découvert que, en utilisant un échantillon matinal, on augmente les chances d'obtenir des résultats plus fiables.  
 
J’aimerais attirer votre attention sur certains détails très importants et qui font de ces tests des examens efficaces. Il faut attendre la fin de la première journée suivant la date prévue des menstruations pour effectuer le test urinaire vendu en pharmacie. (A relativiser si le test est de sensibilité 20 IU auquel cas le test peut être fait la veille ou le jour même) Il existe aussi une alternative à ce test, soit un prélèvement sanguin dont l'analyse est faite en laboratoire. Cet échantillon de sang peut être prélevé de 4 à 5 jours avant la date prévue des menstruations et les résultats sont sûrs, mais il faut bien sûr avoir la patience d'attendre le résultat, ce qui peut prendre quelques jours. Ce prélèvement se fait sur ordonnance médicale seulement.
 
Conseils
- Il n’est pas nécessaire d'être à jeun pour passer le test d'urine.
- La prise de contraceptifs oraux ou l'allaitement ne sont pas des contre-indications et n’influencent aucunement les résultats du test.
- Les prix des tests varient d'une compagnie à l'autre.
 
Faux positif
Plusieurs raisons (dont la prise de certains médicaments) peuvent expliquer les résultats d'un test que nous qualifions de faux positif (le test nous montre que le résultat est positif alors qu'en réalité il n’y a pas de grossesse). Ces erreurs de résultats ne sont toutefois pas fréquentes mais nous pouvons toujours demander au médecin qu'il nous prescrive une prise de sang pour confirmer le test d'urine, s’il y a le moindre doute.
 
Combien de temps dois-je attendre après l'ovulation pour passer un test de grossesse?    
   
Idéalement, le mieux est d'attendre 14 jours après l'ovulation avant de passer un test - ou jusqu'à la date prévue de vos règles. Il est encore mieux d'attendre que vos règles soient en retard d'un jour - mais c'est plus facile à dire qu'à faire. Certaines femmes ont pu détecter une grossesse aussi tôt que dix jours après l'ovulation.    
   
Avant de passer un test, vous devez donner à l'embryon le temps de se rendre, en voyageant par vos trompes de Fallope, dans l'utérus où il s'implantera. L'embryon commencera à produire des concentrations détectables de l'hormone HCG (l'hormone de la grossesse) au moins 48 à 72 heures après la nidation.    


-LES SYMPTOMES DE LA GROSSESSE
Quels sont les signes d'une grossesse?    
   
Plusieurs signes peuvent indiquer une grossesse. Par contre, il n'est pas conseillé de trop se concentrer là-dessus, car de nombreux symptômes peuvent également être causés par le taux élevé de progestérone durant la deuxième partie du cycle et peuvent être confondus avec les signes d'une grossesse. Voici tout de même certains signes plus ou moins courants, pour celles qui ne peuvent s'empêcher d'obséder durant les deux semaines d'attente.    
   
   
Poitrine plus volumineuse et plus sensible      
Mamelons plus sensibles et plus foncés      
Nausées    
Sens de l'odorat accru      
Goût métallique dans la bouche      
Fatigue      
Douleurs abdominales ou crampes de type menstruel      
Poussée soudaine d'acné      
Appétit accru      
Maux de dos      
Envie fréquente de pleurer, que l'on soit heureuse ou triste      
Excès de salive      
Pertes vaginales plus abondantes    
Glaires jaunâtres      
Fréquente envie d'uriner    
Petits saignements qui surviennent environ de 5 à 14 jours après l'ovulation    
Constipation    
Éructations plus nombreuses que d'habitude      
Et surtout    
: être certaine que les règles vont se montrer!!!  
   
Symptômes Période de la grossesse  
Absence de règles  Toute la grossesse  
Nausées, vomissements 3 premiers mois  
Fourmillements et tensions des seins 3 premiers mois  
Envie fréquente d'uriner  3 premiers mois et derniers mois  
Fatigue  3 premiers mois  
Constipation Toute la grossesse  
Abondance des sécrétions vaginales (de couleur blanchâtre)  Toute la grossesse  
Perte de poids 3 premiers mois  
Douleurs au dos  Toute la grossesse  
 
Notez que ces symptômes ne sont pas exclusifs à la grossesse et peuvent être associés à un problème de santé.
 La grossesse dite nerveuse est un phénomène psychique qui déclenche chez la femme des symptômes comparables à ceux d'une vraie grossesse. Elle est tellement persuadée d'être enceinte (ou en a tellement envie) que son équilibre bascule et déclenche les symptômes d'une femme enceinte. Il y a alors arrêt des menstruations, nausées, seins douloureux (parfois causés par l'absence réelle des menstruations), vomissements, prise de poids, etc. La simple pensée de devenir enceinte peut suffire à retarder les menstruations et aussi causer une grossesse nerveuse. Il en est de même pour certaines femmes d'âge mur qui refusent le fait qu'elles ne soient plus capables de procréer.

Signes de grossesse
Les signes ou symptômes (maux de cœur, sensibilité des seins, arrêt des menstruations) que vous éprouvez sont effectivement des signes qui se retrouvent en début de grossesse, mais ils ne sont pas une preuve de grossesse. Voici la liste de quelques signes de grossesse que l'on dit objectifs, c’est-à-dire qui confirment la grossesse :
 
- ramollissement du col de l'utérus entre la 2e et la 8e semaine après la conception;
 
- grossissement de l'utérus et de l'abdomen, de 8 à 12 semaines après la conception;
 
- apparition de contractions intermittentes;
 
- modification de la pigmentation.  

Comme promis et même avant Noël, je vous livre les résultats de mon "enquête" sur les symptômes de grossesse basée sur 50 témoignages au lieu de 20 pour la dernière fois (je n'irai pas plus loin  )
 
Les 2 axes de l'"enquête":  
 
1/a-t-on forcément des symptômes avant le JJ (jour présumé du retour des règles)?
   
- 46 % des filles n'ont pas eu de symptômes avant le JJ  
 
- 54 % ont donc ressenti des symptômes avant le JJ  
 
2/pour celles qui ont eu des symptômes avant et après le JJ, lesquels étaient-ce et quand ceux-ci sont-ils apparus?
 
LA POITRINE : 56 % D'ENTRE ELLES  
- seins gonflés, lourds, tendus, fermes, sensibles, douloureux, picotements, gonflés puis progressivement douloureux, impossibilité à dormir sur le ventre, élancement ds la poitrine, perte de liquide, douleurs sur les cotés, veines apparentes, sensibilité des tétons, tubercules de Montgomery visibles  
- symptômes décelés dés JJ-10 (2 mamans) mais majorité dès JJ-5  
 
LES CRAMPES DE TYPE MENSTRUELLES: 54 % D'ENTRE ELLES  
- douleurs de règles comme si elles allaient arriver, douleurs aux ovaires, "tiraillements pouvant aller jusqu'à la douleur au-dessus du pubis", douleurs de gastro, sensation d'être "brassée", douleur parfois ressentie que d'un côté, dans la journée mais surtout la nuit, par période de 5 minutes plusieurs fois par jour  
- symptômes repérés dés JJ-14 (pour 3 mamans tout de même) mais grande majorité dès JJ-3  
 
LA FATIGUE DIURNE: 40 % D'ENTRE ELLES  
- "le gros coup de barre", "dormir 2h de suite", "fatiguée dès le matin", envie se coucher très tôt le soir, fatigue qui peut passer inaperçue au départ  
- symptômes dès JJ-7 (1 maman) mais majorité dès JJ-3  
 
LES NAUSEES: 24 % D'ENTRE ELLES  
- nausées matinales pour la plupart  
- symptômes dès JJ-7 (1 maman) mais majorité dès JJ-3  
 
LES TROUBLES ALIMENTAIRES: 20 % D'ENTRE ELLES  
- dégoûts pour certains aliments, envies insolites, fringales, manque d'appétit, problèmes de digestion, perte de poids  
- symptômes dès JJ-14 (1 maman) mais majorité dès JJ-3
 
LES PERTES BLANCHES CREMEUSES: 14 % D'ENTRE ELLES  
- très abondantes, "lubrification vaginale", pertes blanches mais pouvant être "jaune clair puis rosées" ou "blanches puis jaunâtres"  
- symptômes dès JJ-4 pour toutes  
 
LE SOMMEIL PERTURBE: 10 % D'ENTRE ELLES  
- réveils nocturnes, difficultés à se rendormir, sommeil agité  
- symptômes décelés de JJ-7 à JJ+5  
 
 L'ENVIE PRESSANTE D'ALLER AUX TOILETTES: 10 % D'ENTRE ELLES  
- uniquement la nuit pour certaines  
- symptômes de JJ-7 à JJ+3  
 
LE MAL DE DOS: 8 % D'ENTRE ELLES
- mal aux reins, pour certaines douleurs identiques à celles ressenties pendant les règles
- symptômes dès JJ-14 (1 maman) mais majorité à JJ-4
 
LA CONSTIPATION: 6 % D'ENTRE ELLES
- symptômes dès JJ-7
 
UN PLATEAU HAUT PLUS ELEVE QU'A L'HABITUDE: 6 % D'ENTRE ELLES
- courbe tryphasique ou simplement température du plateau plus élevée
 
LES SYMPTOMES MOINS FREQUENTS (ressentis par 1 ou 2 mamans):  
- MAL DES TRANSPORTS vers JJ  
- TROUBLE DE L'ODORAT à JJ-7 et JJ
- ACNE à JJ-5
- PERTES DE NIDATION à JJ-7 (2 mamans)
- VENTRE GONFLE à JJ-3
- VERTIGES vers JJ-2
- MIGRAINE à JJ-3
- REGLES ANNIVERSAIRES (1 maman qui a perdu peu de sang mais sur 5J)
- HYPERSALIVATION vers JJ-2
- ESSOUFFLEMENT A L'EFFORT à JJ-7
- HUMEUR CHANGEANTE vers JJ-7
- PEAU SENSIBLE (réaction à l'épilation) à JJ+5
- BOUFFEES DE CHALEUR  vers JJ
- SAIGNEMENTS AUX GENCIVES ET AU NEZ à JJ-4


-TEST PIPI LES MARQUES LES TAUX LES LIENS

Liens
http://forum.doctissimo.fr/grossesse-bebe/desir-enfant/sujet-155747.htm             les trois liens les plus courant pour les commande de test !!!

commander tests http://www.accuratepregnancytests.com/order_pp.html


JE COMMENCE A ME FAIRE DU SOUCIS
(INFERTILITE ET TRAITEMENT)

-FAUSSE COUCHE SPONTANEE

A chaque conception, il existe un risque important de fausse-couche (FC) spontanée. En effet, environ 20 % des grossesses qui débutent s'interrompent avant la fin du premier trimestre.  
Il faut savoir que le risque augmente avec l'âge, pour atteindre 40% chez les femmes de plus de 40 ans.  
Dans 85 % des cas, il s'agit d'un accident isolé. En outre, Les fausse-couches précoces survenant au cours des 3 premiers mois sont nettement plus fréquentes que celles, dites tardives, du second trimestre (après la 14e semaine).  
Près de 60 % des FC sont provoquées par une anomalie chromosomique du fœtus. Les autres causes possibles pouvant être : les infections gynécologiques, des problèmes hormonaux, des anomalies utérines ou du col de l'utérus, des problèmes immunologiques, des causes spermatiques, ou encore des causes psychologiques.  
 
Comment reconnaît-on une FC ?  
 
1) Symptômes :  
- Discordance entre la date d'aménorrhée et la taille de l'utérus  
- Saignements vaginaux  
- Disparition des signes "sympathiques" de grossesse (nausées, fatigue...)  
- Crampes violentes de type menstruel  
- Arrêt d'évolution du sac gestationnel ou du fœtus à l'échographie  
- Taux de bHCG qui n'évolue pas (il doit doubler toutes les 48 heures).  
 
2) Que faire si l'arrêt de la grossesse est confirmé (par échographie +/- dosage beta HCG) :  
Après avis de votre médecin, vous pouvez :  
- soit laisser faire la nature : Evacuation naturelle du fœtus au bout de quelques jours (avec l'aide ou non médicamenteuse).  
- soit demander un "curetage", qui est l'évacuation médicale de l'utérus par aspiration, généralement sous anesthésie générale ou locale.  
 
 
Le délai pour redémarrer une grossesse oscille entre un et trois cycles suivant les cas.  
 
Le cas particulier des fausse-couches à répétition  
 
On parle de FC à répétition après 3 FC. C'est généralement à ce moment-là que les médecins prescrivent des investigations plus précises. Les causes peuvent être diverses.  
 
1) Causes Immunologiques ou anomalies de l'hémostase :  
 
La grossesse constitue comme une greffe qui bénéficie d'une tolérance exceptionnelle dans le ventre de la mère. Des altérations de cette tolérance immunitaire peuvent amener le corps à rejeter l'embryon comme un élément étranger.  
On procède donc à une recherche d'anticorps ou d'anomalie de l'hémostase. 60% des femmes faisant des FC à répétition sont positives aux anticorps.  
Examens à pratiquer (analyse de sang) :  
- dosage d'anticoagulants circulants  
- tests de céphaline activée  
- protéines S et C  
- dosage d'anticorps antinucléaire et anti DNA  
- dosage d'anticorps antiphospholipides  
- dosage d'anticorps anticardiolipides  
- facteur rhumatoïde  
- anticorps lymphocytotoxiques  
- anticorps anti-HLA  
Traitements :  
- Aspirine nourrisson  
- injections quotidiennes d'anticoagulants  
- corticoïdes  
- transfusion de gammaglobulines  
 
2) Causes génétiques :  
 
Des anomalies du capital chromosomique maternel ou paternel entraînent parfois la transmission d'une anomalie au bébé. Une anomalie chromosomique peut également survenir spontanément chez le bébé, sans transmission familiale. Ces causes génétiques concernent 3 à 6 % des avortements spontanés à répétition (ASR).  
Examens à pratiquer :  
- Entretien avec un généticien  
- Caryotype du couple (prise de sang)  
Si une anomalie génétique est détectée chez un des parents, en cas de grossesse demander une amniocentèse ou choriocentèse pour vérifier que le bébé n'est pas porteur d'une anomalie chromosomique "déséquilibrée", qui pourrait causer un handicap, ou même le décès du bébé. Pour plus d'information, voir le site Valentin APAC.  
 
3) Causes infectieuses :  
 
Des causes infectieuses peuvent être la cause de FC.  
Examens chez la femme :  
- Sérologies : HIV, rubéole, toxoplasmose, cytomégalovirus, herpès simplex virus, chlamydia, hépatite B et C.  
- Culture cervicale : aérobies, anaérobies, chlamydia, gonocoque, ureaplasma urealyticum, mycoplasma hominis, listeria.  
- Culture endométriale : aérobies, anaérobies, chlamydia, gonocoque, ureaplasma urealyticum, mycoplasma hominis, listeria.  
Examens chez l'homme :  
- Sérologies : HIV, cytomégalovirus, hépatite B et C.  
- Frottis urétral : chlamydia, gonocoque, ureaplasma urealyticum, mycoplasma hominis.  
- Spermoculture : chlamydia, gonocoque, ureaplasma urealyticum, mycoplasma hominis, aérobies, anaérobies.  
Traitement éventuel : antibiotiques en cas d'infection.  
 
4) Anomalies Morphologiques :  
 
Des malformations de l'utérus, du col, ou bien des fibromes, des synéchies (accolement des parois), ou encore le syndrome DES (distilbène, utérus hypoplasique), peuvent être à l'origine de troubles d'implantation ou de vascularisation de l'endomètre.  
Examens à pratiquer :  
- Examen génital  
- Echographie  
- Hystérographie  
- Hystéroscopie  
Traitements éventuels :  
- traitements chirurgicaux  
- hystéroscopie opératoire  
- En cas de béance du col : cerclage.  
 
5) Causes Hormonales :  
 
Des dérèglements hormonaux peuvent être la cause d'une mauvaise ovulation (dysovulation, anovulation, phase lutéale courte, etc) pouvant donner par la suite des FC.  
Examens à pratiquer :  
- Courbe thermique  
- Biopsie de l'endomètre  
Sérologies :  
- Dosage du TSH (T3 T4)  
- Oestradiol plasmatique  
- Dosage de la progestérone en phase lutéale (2ème partie du cycle)  
- Dosage de la prolactine  
- Testostérone  
- Inhibine B  
- FSH (J3 du cycle)  
- LH  
- DHAS  
Traitements éventuels :  
- Monitorage de l'ovulation (stimulation hormonale, surveillance échographique et hormonale de l'ovulation)  
- Supplémentation en progestérone  
 
6) Causes psychologiques :  
 
Il pourrait y avoir, dans certains cas, une cause psychologique aux FC à répétition.  
Traitement :  
Consulter un psychiatre ou un psychologue.  
 
7) Autres causes possibles :  
 
- Cause spermatique :  
Il peut se trouver un problème au niveau du taux de fragmentation de l'ADN du sperme, cause de FC à répétition (test très récent disponible sur Lyon uniquement)  
- Causes physiologiques : diabète, hypothyroïdie, etc...  
Demander :  
- examen clinique complet  
- formule sanguine complète.  
 
Nb : Ne pas oublier, en cas d'avortement spontané, de menace d'avortement, comme en cas de grossesse extra-utérine, la prévention de l'immunisation Rhésus chez la femme Rhésus Négatif, par injection d'Ig anti-D, afin d'éviter tout problème lors d'une prochaine grossesse.  
 
 

-INFERTILITE GENERALITE

L'INFERTILITE
 
Notions épidémiologiques  
Les causes d'infertilité  
Explorations de l'infertilité  
 
1. Notions épidémiologiques  
 
1.1 Définitions
 
La fertilité ou fécondité est définie comme l'aptitude à obtenir une grossesse. Un couple est donc dit fertile ou fécond s'il a obtenu une grossesse. Dans le cas contraire il est dit infertile ou infécond, et l'on parle d'infertilité.  
La fécondabilité est la probabilité mensuelle d'obtenir une grossesse. Dans l'espèce humaine elle est d'environ 25%. Toutefois elle est très variable dans la population. Lorsque cette probabilité est nulle, on parle de stérilité (incapacité totale de procréer naturellement). Lorsqu'elle est faible (<5%) on parle d'hypofertilité. De cette notion découle celle de délai nécessaire pour concevoir, c'est-à-dire le temps qui s'écoule entre l'arrêt de toute contraception et l'obtention de la grossesse. Il est en moyenne de 6 mois et l'on ne considère pathologique (anormal) qu'un délai supérieur à 2 ans. Ce n'est en général qu'à ce terme que sont réalisés les explorations et les traitements de l'infertilité.  
La fécondabilité varie en fonction de la date des rapports sexuels dans le cycle menstruel. Elle est maximale au moment de l'ovulation, c'est-à-dire en moyenne entre le 13ème et le 15ème jour du cycle (1er jour = 1er jour des règles) pour un cycle de 28 jours.  
 
 
1.2. Données épidémiologiques
 
L'infertilité représente un réel problème de santé puisque environ 14% des couples consultent un médecin au moins une fois pour un problème d'infertilité.
Dans environ 33% des cas, il est trouvé une cause purement féminine, dans 21% des cas une cause uniquement masculine, dans 39% des cas à la fois une cause féminine et une cause masculine et dans 7% des cas aucune cause n'est trouvée (infertilités inexpliquées).
 
  
2.3. Facteurs influençant la fertilité
 
En dehors de toute pathologie, certains facteurs influent grandement sur la fertilité naturelle et après traitement.
 
Chez la femme:  
l'âge joue un rôle très important puisque au fur et à mesure que l'âge augmente, d'une part les chances de grossesses s'amenuisent de façon très importante et d'autre part, il y a une augmentation des fausses couches.  
 
 Les déséquilibres alimentaires entraînant un excès (obésité) ou un déficit de poids (maigreur) ont une influence péjorative sur la fécondité, agissant en particulier au niveau de la qualité de l'ovulation.
Le tabac et l'alcool diminuent également la fertilité.  
 
Chez l'homme: l'âge est associé à une baisse de la fertilité mais à un degré bien moindre que chez la femme. L'obésité, le tabac et l'alcool sont également des facteurs délétères. Certaines conditions de l'environnement (chaleur, solvants, pesticides...) peuvent entraîner une diminution de la fécondité.  
 
 
2. Les causes d'infertilité  
 
2.1. Causes féminines
 
Anomalies de l'ovulation: c'est la cause la plus fréquente d'infertilité chez la femme. L'ovulation peut être totalement absente (anovulation) ou présente mais de mauvaise qualité (dysovulation). Ceci se traduit par l'absence de production d'un ovocyte fécondable. Les troubles de l'ovulation peuvent être dus à un dysfonctionnement des ovaires ou des structures cérébrales qui contrôlent leur activité.  
Anomalies des trompes: les trompes peuvent être obturées ou altérées, ce qui va empêcher la rencontre de l'ovocyte et des spermatozoïdes. Ces anomalies des trompes sont pour la plupart dues à des infections génitales. Outre leur implication dans l'infertilité, elles peuvent causer des grossesses extra-utérines.  
Causes cervicales: la glaire cervicale peut être secrétée de façon inadéquate (quantité, qualité, pH). Ces anomalies peuvent être dues à des infections, des dysfonctionnements des glandes endocervicales ou être consécutives à des traitements de lésions du col de l'utérus (conisation, électro-coagulation).  
Endométriose: l'endométriose est caractérisée par des localisations anormales de la muqueuse utérine (ovaires, trompes, cavité péritonéale). L'endométriose provoque dans l'organisme la sécrétion de substances défavorables à la fécondation et au développement de l'embryon et peut donc être responsable d'une infertilité.  
 
 
2.2. Causes masculines
 
Ces causes masculines ne s'accompagnent pas de trouble sexuel, et la fertilité n'a aucun rapport avec la virilité.
 
Oligospermie: ou nombre insuffisant de spermatozoïdes. Normalement, il y a au moins 20 millions de spermatozoïdes par ml de sperme. On considère généralement qu'un nombre inférieur à 10 millions/ml peut être responsable d'une infertilité.  
Azoospermie: dans ce cas là il n'y a aucun spermatozoïde dans le sperme. Il peut s'agir d'une absence de production par les testicules (azoospermie sécrétoire ou non obstructive) ou d'une obturation des canaux permettant l'extériorisation des spermatozoïdes (épididymes, canaux déférents ou canaux éjaculateurs) malgré une production normale de spermatozoïdes par les testicules (azoospermie excrétoire ou obstructive). Dans ce dernier cas, il peut s'agir soit d'une anomalie congénitale (souvent génétique associée à la présence de la mutation de la mucoviscidose) soit d'une séquelle d'infection (acquise).  
Asthénospermie: ou défaut de mobilité des spermatozoïdes. Il y a normalement au moins 40% de spermatozoïdes mobiles dans le sperme. En dessous de ce seuil, on parle d'asthénospermie. Il peut également y avoir des anomalies des mouvements des spermatozoïdes (vitesse, trajectoire) et dans ce cas on parle de dyskinésie flagellaire. Quand aucun spermatozoïde n'est mobile il s'agit d'une akinétospermie. Ces anomalies peuvent être dues à des anomalies de structure des spermatozoïdes (défaut de production) ou à des infections.  
Nécrospermie: la nécrospermie est caractérisée par un pourcentage élevé de spermatozoïdes morts (>50%). Elle est souvent due à des infections.  
Tératospermie: il s'agit ici de la présence d'un taux anormalement élevé de spermatozoïdes anormaux. Selon les classifications employées, le pourcentage minimal de spermatozoïdes normaux dans un sperme normal varie entre 15 et 50%. Ces anomalies peuvent intéresser toutes les parties du spermatozoïde (tête, flagelle) et sont généralement dues à un dysfonctionnement de la spermiogenèse.  
Anticorps anti-spermatozoïdes: dans certains cas (traumatismes) les hommes peuvent s'immuniser contre leurs propres spermatozoïdes, ce qui va entraîner une diminution de leur mobilité et de leurs capacités fécondantes.  
Les troubles de l'éjaculation: dans certains cas, le sperme peut être éjaculé non pas vers l'extérieur mais vers la vessie, c'est l'éjaculation rétrograde. Ces troubles sont liés à des maladies neurologiques, souvent dues à des complications du diabète.  
3. Explorations des infertilités  
 
Le choix des explorations est dicté par le contexte et l'examen clinique. Cette liste n'est pas celle des examens obligatoires et elle n'est pas non plus exhaustive, certains examens supplémentaires (biologiques, radiologiques ou explorations chirurgicales) pouvant être prescrits en fonction de chaque cas.
 
3.1. Exploration de la fertilité féminine
 
Interrogatoire et examen clinique: effectué par un gynécologue, ils permettent de déceler des facteurs de risques d'infertilité et des anomalies morphologiques de l'appareil génital.  
Evaluation de la qualité de l'ovulation: l'ovulation s'accompagne d'une élévation de la température corporelle de 0,4 à 0,5°C. La prise de la température quotidiennement, toujours dans les mêmes conditions (heure, thermomètre....) va permettre d'établir des courbes de température, ou courbes ménothermiques, grâce auxquelles l'ovulation va pouvoir être jugée. L'origine précise des troubles de l'ovulation sera identifiée par un bilan hormonal effectué dans les premiers jours du cycle et par une échographie qui visualisera les ovaires.  
Evaluation de la glaire cervicale: elle s'effectue en période pré-ovulatoire (dans les jours précédant l'élévation de la température) par l'intermédiaire d'un prélèvement pour établir un score (Insler) basé sur la quantité et l'aspect de la glaire.  
Evaluation des trompes et de l'utérus: l'hystéro-salpingograp
hie (HSG) consiste en l'injection de produit de contraste radio-opaque (contenant de l'iode) dans l'utérus et les trompes à travers le col de l'utérus. Elle va permettre de visualiser par radiographie la cavité utérine et les trompes. Elle est réalisée en début de cycle et le plus souvent sous couverture antibiotique.  
 
 
L'exploration de la cavité utérine (endomètre) peut être complétée par un prélèvement d'endomètre (biopsie) pour une analyse microscopique, par une visualisation directe à l'aide d'un système optique introduit par le col sous anesthésie locale (hystéroscopie) ou par échographie endo-vaginale. L'examen des trompes peut être précisé par coelioscopie avec épreuve au bleu de méthylène. Il s'agit d'une intervention chirurgicale sous anesthésie générale qui consiste à introduire dans l'abdomen un système optique par une petite incision cutanée. Elle permet une visualisation directe de l'appareil génital (ovaires, trompes, utérus). La coelioscopie et l'hystéroscopie peuvent éventuellement être associées à la réparation de certaines lésions.  
3.2. Exploration de la fertilité masculine
 
Interrogatoire et examen clinique: ils permettent de déceler des facteurs de risques d'infertilité et des anomalies morphologiques de l'appareil génital.  
Examen de sperme: spermogramme qui évalue le nombre, la mobilité et la vitalité des spermatozoïdes, spermocytogramme qui apprécie la morphologie des spermatozoïdes et spermoculture qui recherche une infection dans le sperme.  
Test de préparation de sperme: qui consiste à reproduire la préparation du sperme telle qu'elle est faite pour les AMP et qui va donner le nombre de spermatozoïdes mobiles dont on pourra disposer pour les techniques d'AMP.  
Les examens de sperme nécessitent un délai d'abstinence sexuelle de 2 à 6 jours.
 
3.3. Exploration de l'interaction sperme-glaire
 
Test de Hühner: il consiste à prélever de la glaire cervicale, au moment de l'ovulation, une dizaine d'heures après un rapport sexuel. La glaire est alors examinée au microscope et le nombre de spermatozoïdes ainsi que leur mobilité sont mesurés.  
Tests croisés in vitro: afin de rechercher l'origine (spermatozoïdes ou glaire) d'une anomalie du test de Hühner, le sperme du conjoint est mis dans un tube, en présence d'une glaire témoin; de la même façon, la glaire de la patiente est incubée avec un sperme témoin.


-QUESTIONS REPONSES

Après combien de mois d'essai devrais-je penser à rencontrer un spécialiste des troubles de la fertilité?    
   
Plusieurs réponses peuvent être données à cette question. Souvent, les médecins vous conseilleront d'attendre 12 mois de rapports non protégés infructueux avant d'aller passer les premiers tests de fertilité. Toutefois, si vous apprenez à reconnaître votre période fertile, vous pourrez détecter un problème en moins de 12 mois. Si vous croyez présenter un problème de glaires cervicales insuffisantes, un défaut de la phase lutéale, des saignements anomaux, des troubles d'ovulation ou un problème de fausses couches précoces, il est probablement mieux dans votre cas que vous consultiez votre médecin aussitôt que possible pour vous faire prescrire un traitement approprié. Aussi, si vous prenez votre température basale tous les matins, de quatre à six mois suffiront avant qu'une visite chez votre médecin ne s'impose.    
   
Si vous êtes âgée de 35 ans ou plus, vous devriez consulter votre médecin après seulement six mois d'essai sans succès. Les femmes qui ont dépassé la mi-trentaine ne devraient pas attendre un an avant de voir leur médecin, étant donné que les changements hormonaux précédents la ménopause peuvent nuire à leur fertilité et à leurs chances de mener une grossesse à terme.    

-EN SAVOIR PLUS SUR LINFERTILITE
"Infertilitee inexpliquée"  
   
   
(Les mots soulignés renvoient automatiquement aux définitions de GyneDico)  
   
INTRODUCTION  
   
La prise en charge d'une infertilité de plus de 18 mois à deux ans ne s'entend qu'après un bilan des deux membres du couple comprenant au minimum et souvent après contrôle de principe :      
examen clinique    
courbe de température sur 3 mois    
spermogramme    
test de Hünher (test post-coïtal)    
hormonologie en début et fin de cycle    
sérologie des chlamydiae et bilan infectieux cervico-vaginal    
échographie et hystérosalpingographie    
bilan prénatal (rubéole, toxoplasmose, syphillis, HIV, groupe sanguin)    
Lorsque tous ces examens sont normaux, on parle d'infertilité inexpliquée. Une infertilité sur 8 à 10 est inexpliquée.  
   
LES DIFFÉRENTES POSSIBILITÉS THÉRAPEUTIQUES  
I - L'ABSTENTION  
Ne se conçoit que chez des couples :  
   
jeunes    
hésitants quant à l'intérêt d'une aide médicale immédiate    
avec un taux féminin bas de FSH en début de cycle    
sans dépasser quelques mois    
après information quant à l'évolution toujours péjorative de la fertilité avec l'âge    
II - LE CITRATE DE CLOMIFENE  
Cet anti-oestrogène (clomid, pergotime) a pour avantages :  
   
Sa simplicité d'utilisation    
son faible coût    
sa surveillance simple et réduite    
son taux faible de complications dont la principale reste néanmoins l'augmentation d'un facteur 10 du taux de grossesses multiples à l'origine d'accouchements prématurés, maladie fatale mortelle ou, pire, séquellaire.    
Cependant, nous ne disposons d'aucune étude qui nous permettrait d'affirmer sans réserve l'intérêt de ce médicament dans le cadre des infertilités inexpliquées.  
   
Son utilisation n'y est donc pas systématique et ne se conçoit, éventuellement, que sur quelques cycles d'essais.  
   
III - LES GONADOSTIMULINES  
Les gonadostimulines sont des médicaments (métrodine, puregon, gonal, etc) :  
   
puissants donc dangereux,    
imposant une surveillance lourde,    
d'utilisation difficile (injections),    
aux effets secondaires multiples parfois graves voir mortels :    
grossesses multiples,    
kystes ovariens,    
hyper stimulation,    
thrombophlébites,    
possible cancer de l'ovaire,    
interrogation quant à la possibilité d'infection par le prion,    
etc.    
En théorie, il est possible de les employer isolément pour stimuler l'ovulation avec un taux de réussite d'environ 7 à 8 %.  
   
Cependant, la complexité de leur utilisation rend illogique une prescription isolée puisque le taux de conception grimpe à 18-20 % en association avec l'insémination intra-utérine qui ne rajoute que peu de contraintes et aucun risque connu à la stimulation proprement dite.  
   
IV - L'INSEMINATION INTRA-UTERINE (IIU)  
Elle consiste à instiller directement au fond de l'utérus quelques milliers de spermatozoïdes en période ovulatoire.  
   
1er point : le sperme doit être préparé en laboratoire (technique du swimming-up ou de la centrifugation en gradient de Percoll) pour :  
   
éliminer le liquide spermatique toxique (bactéries, prostaglandines)    
sélectionner les spermatozoïdes les plus mobiles    
Il faut donc très souvent au préalable réaliser une préparation du sperme "à blanc" pour juger de la réaction des spermatozoïdes aux manipulations in vitro : c'est le test dit de "migration-survie".  
   
2ème point : l'IIU ne se conçoit pas sans stimulation de l'ovulation, par gonadostimulines le plus souvent.  
   
Seule cette forme de stimulation ovarienne permet d'atteindre un taux de conception de 20 % au bout de 6 cycles (contre 7 % avec IIU + clomifène et moins de 5 % pour l'IIU sans stimulation).  
   
CONCLUSION  
Les diverses prescriptions d'oestrogènes, de progestatifs, de rapports programmés, etc, n'ont pas fait la preuve de leur efficacité et doivent donc être utilisées sur de courtes périodes sans trop y croire.    
En 2002, à l'ère de la médecine rationnelle basée sur des données en provenance d'études scientifiques de qualité, la prise en charge de l'infertilité d'origine indéterminée passe par 4 à 6 séances d'inséminations intra-utérines avec stimulations de l'ovulation par les gonadostimulines.  
   
Cela s'entend :  
   
après bilan minimal des DEUX membres du couple    
chez une femme avec une FSH normale    
de moins de 40 voire 38 ans    
avec un test de migration-survie satisfaisant    
En cas d'échec ou de contre-indications il faudra savoir passer directement à la FIV.  
     

-TRAITEMENT CLOMID

Mon médecin m'a prescrit Clomid, et je viens de terminer mon dernier cycle avec ce médicament. Que faire si le traitement n'a pas fonctionné?    
   
Tout est fonction de la raison pour laquelle on vous a prescrit Clomid. Si vous prenez ce médicament parce que vous n'ovulez pas, votre médecin peut vous prescrire des médicaments par voie injectable.    
   
Si votre médecin vous a prescrit Clomid pour augmenter votre taux de progestérone, il pourra vous proposer des suppositoires vaginaux de progestérone au lieu de Clomid pour hausser le taux naturel de progestérone.    
   
Si vous utilisez Clomid pour régler un défaut de la phase lutéale, les suppositoires vaginaux de progestérone peuvent également constituer une bonne solution.    
   
J'entame mon 8e cycle avec Clomid, et mon médecin ne m'a pas parlé de limite de durée concernant ce médicament. Devrais-je m'inquiéter?    
   
L'utilisation de Clomid est assujettie à une limite de durée. Après six mois d'échecs répétés, votre médecin devrait vous proposer un nouveau traitement plus agressif. Clomid a un effet négatif sur l'épaisseur de l'endomètre (muqueuse utérine), ce qui peut vous nuire si vous ovulez, puisque le nouvel embryon aura de la difficulté à s'implanter correctement dans votre utérus.    
   
   
Comment puis-je savoir si l'épaisseur de mon endomètre est suffisante après avoir utilisé Clomid?    
   
Puisque Clomid amincit l'endomètre - particulièrement si vous utilisez une dose élevée du médicament -, il est courant que les règles soient moins abondantes. Il ne s'agit pas toutefois du seul symptôme. Votre médecin pourra mesurer l'épaisseur de votre endomètre à l'aide d'une échographie. Votre endomètre devrait mettre environ six à huit semaines après l'arrêt de la prise de Clomid pour revenir à son état normal.  
      
   
Il semble que mes glaires cervicales s'assèchent lorsque je prends Clomid. Est-ce grave? Que puis-je faire?    
   
Oui, Clomid peut assécher les glaires cervicales. Cet effet secondaire peut vous nuire dans vos efforts pour concevoir. Pour régler ce problème, de nombreuses femmes prennent le sirop Robitussin (marque originale, sans lettres telles que DM) pour augmenter la qualité et la quantité de leurs glaires, durant les quelques jours qui précèdent l'ovulation. Si vous ne pouvez acheter cette marque, sachez que c'est l'ingrédient qu'il contient, la guaifénésine (aussi appelée gaïacolate de glycéryle), qui a cette propriété d'améliorer la glaire. Alors, trouvez un sirop pour la congestion nasale qui en contient. S'il liquéfie ce qu'il y a dans votre nez, il liquéfiera aussi tout ce qui se trouve dans votre corps (tel vos glaires). Soyez toutefois prudente dans vos achats, car certains sirops (qui visent à régler d'autres symptômes que la congestion nasale uniquement) pourront avoir l'effet contraire et assécheront encore davantage vos glaires.    
   
Mon médecin continuer d'augmenter ma dose de Clomid chaque mois, même si le graphique de ma température basale indique que j'ovule. Pourquoi agit-il ainsi?    
   
Votre médecin doit vous surveiller étroitement pendant vos traitements. Le plus souvent, il ordonnera des échographies durant votre cycle, ainsi que des dosages sanguins pour vérifier si le traitement vous convient bien.    
   
Il n'est pas nécessaire d'augmenter la dose si vous ovulez bien et que vos taux de progestérone se révèlent suffisamment élevés pour soutenir une grossesse.    
   
Si vous vous interrogez sur la qualité des soins médicaux qui vous sont dispensés ou sur le suivi dont vous faites l'objet, il est conseillé de chercher une deuxième opinion. Il s'agit de votre santé, et vous êtes celle qui subissez les répercussions d'un mauvais suivi.  
   

-TRAITEMENT DUPHASTON

Dydrogestérone
 Classe thérapeutique Progestatif de synthèse
 Laboratoire(s) Solvay
  Indications Ce médicament est utilisé pour traiter les irrégularités du cycle menstruel, certaines stérilités, l'endométriose et les symptômes de la ménopause (en association avec un oestrogène).
 Informations pratiques Délivré seulement sur ordonnance.
 Mode d'action Ce médicament est une hormone féminine.
 Effets secondaires Administré en début de cycle, ce médicament peut entraîner des saignements entre les règles.
 Contre-indications /
Précautions d'emploi Signalez à vote médecin si vous souffrez d'une atteinte hépatique.
Les sujets âgés ne doivent prendre ce traitement que sous contrôle médical.
 Ce médicament ne convient pas à la femme enceinte ou qui allaite.
 Ce médicament est réservé à l'adulte.
 
  Interactions  
médicamenteuses Les anticonvulsivants (hydantoïne, ...), les barbituriques et la rifampicine sont susceptibles de diminuer l'effet de ce médicament. Ne pas associer à la ciclosporine. Si vous prenez un autre médicament, signalez-le toujours au médecin ou au pharmacien.
 
  Surdosage En cas de doute, contactez immédiatement le centre antipoison le plus proche.

-LA FIV


A/ les causes d'infertilité F/ Quels sont les taux de succès de la FIV ? K/ Les risques pour les enfants  
   
B/ Le déroulement d'un traitement de l'infertilité G/ Les femmes soumises à un traitement encourent-elles des risques particuliers ? L/ Gestion d’infertilité    
C/ Les options de traitement H/ Naissances multiples M/ Qu'entend-on par fécondité et infécondité ?    
D/ Les chances de succès du traitement I/ Effets locaux indésirables N/ Quelles sont les causes d'hyper fertilité ou de stérilité ?    
E/ Certains facteurs influencent-ils le succès du traitement ? J/ L'induction de l'ovulation augmente elle le risque de cancer de l'ovaire? O/ Y a-t-il plus de couples inféconds aujourd'hui qu'autrefois?    
   
   
Les causes les plus fréquentes d'infertilité  
      
Les causes d'infertilité féminine les plus couramment rencontrées sont les troubles de l'ovulation et les anomalies anatomiques telles que les lésions des trompes de Fallope. Parmi les causes plus rares, il convient de citer, par exemple, l'endométriose et l'hyperprolactinémie.  
   
Chez l'homme, les causes de l'infertilité peuvent être divises en trois catégories principales:  
- troubles de la spermatogenèse qui affectent la qualité et/ou la quantité des spermatozoïdes;  
- anomalies anatomiques (obstructions);  
- autres facteurs comme des troubles immunitaires.  
Des problèmes d'origine immunitaire ou endocrinienne, ainsi que l'incapacité des testicules à répondre à la stimulation hormonale déclenchant la spermatogenèse, comptent pour environ un tiers de tous les cas d'infertilité masculine. Cependant, dans un grand nombre de cas d'infertilité due à des troubles de la spermatogenèse, l'origine du problème demeure obscure.  
   
   
   
   
Comment se déroule un traitement de l'infertilité ?      
La cause de l'infertilité d'un couple peut être diagnostique par différents moyens allant de simples analyses sanguines à des méthodes analytiques plus complexes. Dans tous les cas, le diagnostic est une étape cruciale dans le choix de la voie thérapeutique appropriée qu'il conviendrait de suivre. Outre la cause elle-même, d'autres facteurs, tels que l'âge de la femme ou des problèmes communs aux deux partenaires, peuvent également influencer le choix d'un traitement.  
   

Les options de traitement      
   
Plusieurs possibilités s'offrent aux couples selon le type d'infertilité qui a été diagnostiqué. La grande majorité des patientes sont traitées avec succès par administration de médicaments tels que le citrate de clomifène, la bromocriptine ou les gonadotrophines. La chirurgie peut également être un moyen de réparer des dommages causés aux organes reproducteurs, tels que les lésions occasionnées par l'endométriose ou par des maladies infectieuses.  
   
   
Le choix de traitement de l'infertilité masculine peut également s'orienter sur l'administration de médicaments et/ou la chirurgie, qui sont des traitements très efficaces pour des types spécifiques d'infertilité masculine.  
   
   
Toutefois, dans un grand nombre de cas, la raison pour laquelle certains hommes ont des problèmes de fécondité reste inexpliquée et les méthodes de traitement appliquées sont empiriques. Certains patients nécessitent néanmoins une intervention médicale plus complexe. Les techniques d'assistance médicale à la procréation (AMP) font référence à diverses méthodes destinées à franchir des barrières à la fécondation naturelle telles que certaines anomalies anatomiques (par exemple, une obstruction des trompes de Fallope). L'une de ces techniques, la fécondation in vitro (FIV), est pratiquée depuis plus de 15 ans. Globalement, le nombre de patientes infertiles actuellement traitées par les techniques d'AMP est estimé à environ 20%.  
   
   
Les chances de succès du traitement  
   
   
Lorsque l'on parle de taux de réussite pour un type de traitement de l'infertilité quel qu'il soit, il convient de garder à l'esprit que la probabilité moyenne de concevoir un enfant pour un couple normalement fécond ayant régulièrement des rapports non protégés, est d'environ 25% au cours de chaque cycle menstruel. On estime que 10% des couples normalement fertiles, ne conçoivent pas durant la première année au cours de laquelle ils essaient d'avoir un enfant. Après 2 ans, 5% de ces couples n'auront toujours pas obtenu de grossesse (5,7).  
   
   
On peut s'attendre, pour les traitements efficaces, à un taux de succès de 25% par cycle de traitement, soit des chances de grossesses comparables celles de couples normalement féconds. L'induction (ou stimulation) de l'ovulation, qui vise à compenser des déséquilibres hormonaux, présente un taux de succès très élevé; plus de 80% des femmes souffrant de tels troubles sont capables de procréer après plusieurs cycles de traitement avec des médicaments tels que le citrate de clomifène ou les gonadotrophines.  
   
Certains facteurs influencent-ils le succès du traitement ?  
   
 
Dans tous les types de traitement de l'infertilité, il faut tenir compte de plusieurs facteurs importants lorsque l'on fait référence aux taux de succès. L'âge de la femme et la durée de l'infertilité du couple peuvent influer sur la réussite du traitement.    
Chez la femme, la fécondité diminue avec l'âge, en particulier au-delà de 40 ans. En cas de traitement de la femme, ses chances de concevoir un enfant peuvent diminuer si son partenaire présente également un problème d'infertilité (par exemple, si ses spermatozoïdes ont un faible pouvoir fécondant.  
 
   
Quels sont les taux de succès de la FIV ?  
   
   
Dans l'ensemble, les taux de succès de la fécondation in vitro (FIV) ont été en progression constante au cours des dernières années, en comparaison des résultats obtenus durant les premières années de  
pratique de cette méthode (1980-1985). Les taux de naissance pour la FIV varient en fonction des compétences des centres pratiquant cette technique. Cependant, des centres européens ont fait état de taux de grossesse après un cycle de FIV égaux ou supérieurs 25% (7).  
   
   
En 1994 (dernières données disponibles), le registre français de la fécondation in vitro (FIVNAT) rapportait un taux de grossesse moyen de 24,7% par transfert d'embryon (17). D'après ces résultats, après trois ou quatre cycles de FIV, une femme âgée de moins de 40 ans dont le partenaire ne connaît aucun problème d'infertilité peut raisonnablement espérer donner la vie. Là encore, en général, les taux de succès peuvent varier d'un centre à un autre, dans la mesure où ils sont influencés non seulement par le niveau de compétence de l'équipe médicale, mais également par les caractéristiques des patientes traitées. Une clinique traitant un grand nombre de femmes de plus de 40 ans enregistrera des taux de succès inférieurs à ceux d'un établissement dont la plupart des patientes sont âgées de moins de 35 ans.  
         
Les femmes soumises à un traitement de l'infertilité encourent-elles des risques particuliers ?      
   
Outre les avantages qu'apportent les médicaments utilisés pour le traitement de l'infertilité, ces derniers peuvent occasionnellement présenter des effets secondaires. Ainsi, au cours de l'induction de l'ovulation, il est essentiel de surveiller étroitement la croissance des follicules ovariens, afin de garantir l'efficacité du traitement.  
   
   
Les techniques de monitorage (telles que l'échographie) et une utilisation pertinente des protocoles de traitement aident le médecin à éviter le syndrome d'hyper stimulation ovarienne (OHSS) et minimiser le risque de grossesse multiple. Les protocoles de traitement actuels ont été mis au point afin de réduire le risque de naissances multiples et le syndrome d'hyper stimulation ovarienne (OHSS). Le syndrome d'hyper stimulation ovarienne.  
   
   
Le syndrome d'hyper stimulation ovarienne (OHSS) est un effet secondaire qui peut se produire au cours du traitement de l'infertilité avec les médicaments utilisés dans l'induction de l'ovulation. Ce syndrome se manifeste par des symptômes de distension de l'ovaire, d'accumulation de liquide dans l'abdomen et de troubles gastro-intestinaux (nausées, vomissements, diarrhées). Les cas sévères de syndrome d'hyper stimulation ovarienne (OHSS) sont cependant extrêmement rares (1-2% de cas).  
   
Naissances multiples  
   
   
Les naissances multiples se produisent plus fréquemment après un traitement de l'infertilité que dans la population normale. Toutefois, près de 80% des grossesses obtenues consécutivement à une simple induction de l'ovulation à l'aide de gonadotrophines donnent lieu des naissances uniques. Le taux de naissances multiples, dont la majorité sont des naissances gémellaires, est d'environ 20%. De nouveaux schémas de traitement soigneusement adaptés aux patientes permettent de diminuer le risque de grossesse multiple. Après une FIV, une grossesse sur quatre est multiple. Parmi les bébés nés grâce à la FIV, il y a environ 20% de jumeaux et 2-4% de triplés. Actuellement, la plupart des médecins pratiquant la FIV choisissent de replacer, après fécondation, trois embryons au maximum.  
      
   
Effets locaux indésirables  
   
   
Rougeurs, ecchymoses et gonflements locaux sont des effets secondaires mineurs communément ressentis par les patientes ayant reçu des gonadotrophines par injection intramusculaire. La douleur et la gène quelquefois rapportées après les injections intramusculaires devraient être minimisées, puisque l'on dispose l'heure actuelle de préparations de gonadotrophines recombinantes pouvant être administrées par voie sous-cutanée.  
      
   
L'induction de l'ovulation peut-elle augmenter le risque de cancer de l'ovaire ?  
   
   
Le cancer de l'ovaire est une maladie rare; le risque pour une femme jeune de développer une tumeur maligne de l'ovaire au cours de sa vie est inférieur à 1,5%. Il a été établi qu'un certain nombre de facteurs augmentait le risque de cancer de l'ovaire, notamment mieux adapté pour vaincre les obstacles s'opposant à la conception, mais avant de commencer un traitement, il est nécessaire que les patients en connaissent tous les aspects, notamment les contraintes qu'il suppose. Au-delà des compétences médicales, les couples infertiles recherchent également conseil et assistance.  
   
Quels sont les risques pour les enfants nés la suite d'un traitement de l'infertilité ?  
   
   
Pour ce qui concerne les enfants nés après un traitement par des médicaments inducteurs de l'ovulation, l'incidence de naissances anormales ne s'est jamais révélée supérieure à celle observée dans la population normale.  
   
Gestion de l'infertilité  
   
   
Le médecin aide le couple infertile à trouver la voie thérapeutique la mieux adaptée pour vaincre les obstacles s'opposant à la conception. Mais avant de commencer un traitement, il est nécessaire que les patients en connaissent tous les aspects, notamment les contraintes qu'il suppose. Au-delà des compétences médicales, les couples infertiles recherchent également conseil et assistance.    
   
   
Sur le plan psychologique, l'infertilité crée souvent un état auquel il est difficile de faire face. Au cours du traitement et jusqu'au début d'une grossesse, les sentiments de frustration et de perte de contrôle généralement ressentis par le couple infertile peuvent être exacerbés. La gestion de l'infertilité suppose une prise en charge à la fois physique et émotionnelle du couple. Par conséquent, un soutien de la part des médecins, des infirmières et de toute personne intervenant dans le traitement du couple infertile est indispensable pour l'aider à faire face aux différents aspects de leur état. Des groupes de soutien proposent des conseils et des contacts avec d'autres couples infertiles, un soutien souvent bienvenu en dehors de l'environnement médical.    
   
   
Qu'entend-on par fécondité et infécondité ?  
   
   
La fécondité est le fait d'avoir procréé ; un couple fécond est un couple qui a au moins un enfant.  
L'infécondité est son contraire ; c'est le fait de n'avoir pas procréé ; un couple infécond est un couple qui n'a pas d'enfant.  
Cette notion est bien entendue relative à une période donnée : un couple peut avoir été fécond et ne plus l'être.  
   
   
Quelles sont les causes d'hyper fertilité ou de stérilité ?  
   
   
Elles sont très nombreuses :  
- certaines sont bien connues : hormonales, infectieuses, génétiques, traumatiques, iatrogènes (résultant de traitement)...,  
- d'autres sont connues mais mal expliquées, comme les hypofertilités d'origine psychologique,  
- d'autres enfin sont inconnues pour l'instant.  
   
   
Y a-t-il plus de couples inféconds aujourd'hui qu'autrefois?  
   
   
NON. C'est une idée reçue qui n'a pas été confirmée par l'étude des anciens registres d'état civil.  
C'est aussi une idée reçue de considérer que les conditions de la vie moderne dans nos contrées sont stressantes et seraient la cause d'une baisse de la fertilité ; pourtant, au contraire, les conditions de vie d'autrefois étaient pour la majorité beaucoup plus difficiles et stressantes qu'aujourd'hui et les maladies infectieuses, causes de stérilité tubaire, étaient plus fréquentes. Par ailleurs, si le nombre d'enfants par couple diminue dans les pays développés, c'est essentiellement du fait d'une régulation volontaire.  
Cette impression vient du fait que les couples inféconds consultent beaucoup plus souvent qu'autrefois, parce que la stérilité n'est plus considérée comme une tare, parce que beaucoup plus de couples retardent leur projet parental et augmentent ainsi les risques d'hypofertilité (augmentation de l'âge féminin) et parce que, ce projet parental étant plus souvent programmé, la patience n'est plus de mise.  
   
   
Infécondité et stérilité ne sont pas synonymes : la fertilité est une aptitude, la fécondité est sa réalisation.  
Un couple est infécond :  
soit parce que, bien que fertile, il ne souhaite pas procréer,  
- soit parce que, étant hypofertile, il n'a pas encore épuisé toutes ses chances,  
- soit parce qu'il est stérile.  
La fertilité d'un couple est la résultante de deux fertilités. La durée de l'infécondité est un bon marqueur de degré de fertilité. Certaines infécondités sont inexpliquées mais, a priori, elles ne correspondent pas nécessairement à une stérilité.  
   
   
Les effets secondaires des inducteurs de l'ovulation    
   
   
   
   
Faut-il avoir peur des PMA (Procréations Médicalement Assistées) que la loi a préféré appeler AMP (Assistance Médicale à la Procréation) telle est la question qui se pose actuellement. Les stimulations de l'ovulation avec l'hyper stimulation qu'elles entraînent, les ponctions écho guidées sont-elle anodines ou font-elle courir des risques aux femmes qui les reçoivent ou aux enfants ainsi conçus? Les inducteurs de l'ovulation, citrate de clomifène, ou hMG sont utilisés depuis plus de 30ans et leurs effets adverses à court terme sont désormais bien connus, les effets à moyen terme, sur les cycles suivants, sont également définis, par contre les effets à long terme sont peu connus malgré les travaux à priori rassurants de Lunenfeld qui bénéficie d'un certain recul, ayant obtenu la première grossesse après hMG en 1961. Depuis l'ère des PMA, l'usage des inducteurs a augmenté et surtout a changé de cible, les utilisatrices actuelles étant en très grande majorité des patientes à ovulation normale chez lesquelles les inducteurs sont administrés pour obtenir de multiples follicules, tandis qu'à l'origine les utilisatrices étaient des patientes anovulatoires; les taux d’œstrogènes atteints dans l'un et l'autre cas n'ont donc rien à voir. Cette hyperoestrogénie est par ailleurs compensée d'une part par la sécrétion de progestérone des multiples corps jaunes induits, et d'autre part par les progestatifs systématiquement administrés dans tous les programmes de fécondation in vitro (FIV).  
   
LES EFFETS A COURS TERME  
Les effets immédiats des inducteurs de l'ovulation sont bien connus et ne prêtent guère à discussion. Sous citrate de clomifène, on admet observer des bouffées de chaleur (10% des cas), des nausées, des vomissements, une sensibilité mammaire (2 % des utilisatrices), des troubles de la vision (1,6 %) des réactions cutanées (0,6 %) et des chutes réversibles des cheveux (0,4 %).  
   
Sous hMG, aucun effet extra-ovarien n'est rapporté, en dehors d'exceptionnels cas d'allergie. Sous FSH, aucun effet extra ovarien n'est rapporté sauf quelques réactions locales.  
   
A ces effets immédiats il faut rajouter les effets à très court terme : complications des ponctions écho guidées, kystes fonctionnels, hyper stimulations ovariennes, grossesses extra-utérines et grossesses multiples.  
   
Complications liées aux ponctions écho guidées.  
La douleur liée aux ponctions    
n'est plus une complication vraie grâce à la possibilité d'anesthésie générale brève par le midazolam (Hypnovel) le propofol (Diprivan) et le fentanyl (Fentanyl).    
   
Les complications infectieuses  
liées aux ponctions écho guidées par voie vaginale sont rares 0,2 à 0,5 % par ponction mais non nulles et ont un effet adverse sur les taux de grossesse ce qui a fait proposer de repousser le transfert d'embryon à un autre cycle en cas d'infection pelvienne post-ponction. Bennet et al sur 2670 ponctions rapportent 18 infections pelviennes (0,6%) dont 9 sévères. Les examens microbiologiques de ces cas suggèrent que la source la plus fréquente d'infection soit probablement l'inoculation directe de germes vaginaux dans la cavité péritonéale par l'aiguille de ponction. L'usage quasi systématique d'antibiotique à titre prophylactique dans les programmes de F.I.V. explique sans doute les très faibles risques infectieux (8). Les autres complications liées aux ponctions écho guidées sont les lésions viscérales et les lésions vasculaires, avec l'expérience, ces complications sont devenues rarissimes à la condition d'observer la plus grande prudence lors des ponctions et de savoir parfois laisser en place des follicules dont la ponction serait périlleuse. Enfin des incidents anesthésiques ont été rapportés, ils doivent être prévenus par une surveillance anesthésiologique pré per et postopératoire quel que soit le type d'anesthésie utilisée générale, locale ou neuroleptanalgésie.  
   
Bien que ces complications soient rares, il est fondamental que les patientes en soient averties et connaissent la conduite à tenir en cas de problèmes survenant après la tentative de F.I.V.  
   
Complications liées à une contamination par le milieu de culture.  
En 1991, Van Os et al ont rapporté la contamination par le virus de l'hépatite B de 79 femmes dans les 2 mois qui avaient suivi leur FIV. Ce risque est supprimé par l'utilisation exclusive du sérum de la patiente et non plus de pool de sérum ou de sérum de cordon pour enrichir les milieux de culture. Les examens demandés désormais avant toute FIV (au minimum: recherche des hépatites B et C, de la syphilis, du sida et du virus HTLV1 et 2) renforcent cette sécurité virale.  
   
Les kystes fonctionnels  
En cours de F.I.V., les agonistes du GnRH induisent des formations kystiques fonctionnelles, aussi bien en protocoles longs, kystes observés en fin de désensibilisation, qu'en protocoles courts avec une fréquence estimée entre 9 et 26 % Après stimulation de l'ovulation avec ou sans analogues agonistes du GnRH, des kystes résiduels peuvent être observés, obligeant parfois à repousser d'un cycle la stimulation suivante.  
   
Les hyperstimulations ovariennes    
La fréquence exacte des hyper stimulations ovariennes après FIV. est difficile à connaître. Elle est sous estimée dans le bilan national français FIVNAT (0,5% sous agonistes en protocole long) toutes les HSO n'étant probablement pas déclarées. Shenker et Ezra dans une revue générale publiée en 1994 estiment à 3 à 4 % le risque d'HSO moyenne et à 0,1 à 0,2 % le risque d'HSO sévère. Smitz et coll. ont retrouvé 0,6 % d'HSO sévère dans leur programme F.I.V. utilisant des agonistes en protocoles longs, et il est désormais admis que les HSO sont plus fréquentes dans les programmes utilisant les analogues-agonistes du GnRH. L'étude multicentrique belge a défini les caractéristiques des femmes les plus exposées au risque d'HSO : il s'agit des patientes jeunes, présentant des troubles de l'ovulation, nécessitant peu d'ampoules d'hMG pour leur stimulation, produisant un grand nombre d'ovocytes fécondables et ayant un taux de grossesses élevé.  
   
L'HSO expose au risque de thrombose et de torsion d'annexe. L'HSO sévère impose l'hospitalisation dans un service expérimenté mais le meilleur traitement est le traitement préventif, il repose sur un monitorage soigneux et précoce associant dosages hormonaux et échographie folliculaire et sur une stimulation de l'ovulation adaptée à chaque femme. La présence de nombreux petits follicules à l'échographie préliminaire en fin de désensibilisation est un excellent facteur prédictif d'HSO et doit inciter à diminuer les doses prévues d'hMG ou de FSH. Aucune étude n'a d'ailleurs à ce jour prouvé de différence significative entre les taux d'HSO après FSH ou après hMG. En cas de risque d'HSO, plusieurs techniques ont été proposées : réaliser le recueil ovocytaire mais surseoir au transfert d'embryons en congelant tous les embryons ou plus efficace, administrer un analogue retard et reprendre 20 à 25 jours plus tard la stimulation avec des doses moindres d'hMG ou de FSH.    
   
Les grossesses extra-utérines (GEU)    
Sur les 16423 fiches grossesses reçues par FIVNAT de 1986 à 1994, 745 GEU sont recensées soit 4,5% des grossesses. Si on y ajoute les 40 cas d'association grossesses extra et intra utérines le pourcentage devient 4,8%. En 1986 le pourcentage de GEU atteignait 7%, en 1995 il n'est plus que 4 %, cette baisse est probablement en rapport avec la diminution de la proportion de FIV pour indication tubaire et la quasi-disparition de l'usage du citrate de clomifène.  
   
Les grossesses multiples    
L'analyse FIVNAT des facteurs de risque des grossesses multiples démontre que les risques sont liés dans l'ordre à un nombre d'embryons transférés supérieur à 3, à l'origine masculine de l'infécondité, à un taux de fécondation supérieur à 50% et à l’age de la femme (20). L'influence des inducteurs surtout associés aux analogues-agonistes du GnRH s'explique donc par le nombre d'embryons transférés. La politique de transfert adaptée (c'est à dire avec choix du nombre d'embryons transférés en fonction du cas de chaque patiente) actuellement pratiquée en France vise à réduire la proportion de grossesses multiples, qui est passée de 29% des grossesses en 1992 à 25% en 1994.  
   
LES EFFETS SECONDAIRES A MOYEN TERME  
Les effets secondaires à moyen terme c'est à dire sur les mois qui suivent les FIV ont été peu étudiés. Les PMA ont-elles un effet sur les cycles suivants la tentative? Une enquête réalisée en 1988 dans le centre F.I.V. de l'Hôpital BECLERE avait révélé sur 242 patientes ayant renvoyé leur questionnaire que toutes stimulations confondues, 12% des patientes se plaignaient d'une prise de poids moyenne de 3,16 kg avec retour à la normale en 2,8 mois et qu'un tiers des patientes se plaignaient de troubles du cycle après leur tentative F.I.V. avec retour à la normale en 3,6 mois. Les troubles allaient en augmentant avec la répétition des stimulations de l'ovulation.  
   
LES EFFETS A LONG TERME  
Les risques éventuels à long terme ont fait l'objet de multiples publications ces dernières années mais restent cependant mal connus.  
   
1) Risques de cancer du sein  
Il existe des arguments théoriques pour supposer que la stimulation de l'ovulation pourrait intervenir dans la genèse des cancers du sein, arguments que l'on regroupe sous le terme d'hypothèse oestrogénique: le cancer du sein est un cancer de la femme, la castration ou les antioestrogènes ont une efficacité prouvée, in vitro l'adjonction d’œstrogènes stimule la croissance des cellules néoplasiques en culture, enfin on sait que le risque de cancer du sein est diminué en cas de ménopause précoce et augmenté en cas de puberté précoce ou de ménopause tardive. Par ailleurs les patientes qui subissent des traitements de l'infécondité sont plus exposées que d'autres à la découverte de cancer du sein pour plusieurs raisons: augmentation de l'âge de la première grossesse et diminution de l'allaitement chez ces femmes, et médicalisation de ces patientes ce qui les conduit à une augmentation de fréquence des mammographies et donc de la découverte de cancer du sein.  
   
En pratique, aucune étude n'a montré d'augmentation des cancers du sein après traitement de l'infertilité ou FIV. Schenker sur 950 patientes infertiles traitées n'a observé que 16cas de cancer du sein (soit 1,7%) ce qui est la proportion observée dans la population générale. Braga et al ont comparé 2569 cas de cancer du sein et 2588 cas contrôle et n'ont mis en évidence aucune association significative entre cancer du sein et traitement de l'infertilité. Venn et al ont étudié 10358 patientes infertiles, 5564 ayant reçu une stimulation de l'ovulation en vue de FIV et 4794 n'ayant pas reçu de traitement, avec un suivi de 1 à 15ans, ils n'ont pas observé d'augmentation des cas de cancer du sein dans le groupe traité ni par rapport au groupe non traité ni par rapport à la population générale.  
   
Au total, à ce jour aucune étude n'a mis en évidence d'augmentation du cancer du sein après stimulation de l'ovulation. Au contraire, Lunenfeld a démontré un effet bénéfique des inducteurs lorsqu'ils permettent d'obtenir une grossesse.  
   
2) Le cancer de l'endomètre  
L'hyperoestrogénie d'origine endogène ou exogène est un facteur de risque connu des hyperplasies et de l'adénocarcinome de l'endomètre. Cependant l'innocuité du traitement substitutif de la ménopause est démontrée sous réserve d'un bon équilibre oestroprogestatif et, la contraception combinée prise pendant 3ans semble diminuer le risque de cancer de l'endomètre. Trois cas d'hyperplasie adénomateuse de l'endomètre dont l'une a dégénéré; viennent d'être rapportés chez des patientes ayant subi une stimulation de l'ovulation par Miannay et al. L'une (l'adénocarcinome stade I) avait subi 21inséminations artificielles avec sperme de donneur (IAD) sous clomifène-hMG ou hMG, l'autre 20 inséminations artificielles avec sperme du conjoint sous citrate de clomifène et 14 IAD sous clomifène-hMG, seule la 3ème n'avait subi que 2inséminations avec sperme du conjoint. Venn et al ont rapporté une augmentation non significative de cancers de l'endomètre chez les femmes infertiles traitées ou non (augmentation plus nette en cas d'infertilité inexpliquée). Aucune autre publication n'a, à ce jour, rapporté un effet néfaste des stimulations de l'ovulation sur l'endomètre.  
   
3) Le cancer du col de l'utérus  
D'après Rossing et al sur une étude de 3837 femmes infertiles traitées entre 1974 et 1985, le risque de cancer du col dans cette cohorte est inférieur à celui observé dans la population générale. Venn et al aboutissent à des conclusions du même ordre: pas de différence entre la population générale et les femmes infertiles traitées ou non pour les cancers invasifs et moins de cancer in situ chez les patientes infertiles traitées ou non.  
   
4)Le cancer de l'ovaire  
Plusieurs publications récentes ont évoqué un lien possible entre inducteurs de l'ovulation et cancer de l'ovaire. L'analyse de ce lien éventuel est toutefois rendue complexe du fait des liens existant entre cancer de l'ovaire et infertilité. Si l'hormonodépendance du cancer de l'ovaire reste discutée, il est cependant admis que un certain nombre de facteurs de la vie génitale influe sur le risque relatif de cancers de l'ovaire. Une puberté tardive est associée à une diminution du risque relatif de ce cancer, à l'inverse une ménopause tardive est associée à une augmentation du risque relatif. Les nulligestes ont un risque relatif supérieur à celui des multipares, le risque relatif diminue avec le nombre de grossesse tandis que les nulligestes ont un risque relatif qui augmente avec la durée de vie sexuelle passée sans moyen contraceptif. De plus le risque relatif s'abaisse chez les femmes utilisant ou ayant utilisé la contraception orale.    
   
De toutes les enquêtes sur les facteurs de risques hormonaux du cancer de l'ovaire, il ressort que l'absence d'ovulation que ce soit par grossesse ou par contraception diminue le risque de survenue de cancer de l'ovaire. Le risque de cancer de l'ovaire semble donc s'accroître pour chaque femme avec son temps ovulatoire. Plusieurs explications ont été avancées: rôle des oestrogènes, rôle du taux des gonadotrophines, rôle des traumatismes que constitue la rupture folliculaire [théorie de l'incessante ovulation]. Tout se conjugue donc pour les femmes infertiles ou ex-infertiles soit du fait même de leur infertilité plus exposée que les femmes fertiles au risque de cancer de l'ovaire.  
   
Whittemore et al à partir de la compilation de 12 études cas témoin, ont analysé les facteurs de risque de cancer de l'ovaire. Dans 3 de ces études seulement l'infécondité était citée et de ces 3 études, il ressort que le risque de cancer de l'ovaire serait multiplié par 2,8 dans l'ensemble des femmes traitées et par 27,0 chez les femmes restées nulligestes. Cette publication a fait l'objet de nombreuses réponses. En dehors des critiques statistiques faites à cette étude, un certain nombre d'arguments sont fondamentaux. Les médicaments utilisés pour le traitement de l'infécondité ne sont jamais cités, et les seuls éléments dont on peut disposer sont indirects: les cas ont été inclus dans l'étude entre 1977 et 1981, avec un age moyen de 53 ans. Si on admet que ces femmes ont reçu un traitement d'infertilité entre 25 et 40ans, cela signifie qu'elles ont été traitées entre 1949 et 1968. Or la commercialisation du clomifène et des hMG aux USA est postérieure (clomifène: 1967, hMG: 1968). On peut supposer que ces femmes ont reçu du distilbène dont les autres effets néfastes sont bien connus ou des gonadotrophines de jument gravides, mais ni clomifène, ni des hMG! Autre élément rassurant, les patientes traitées pour infertilité en 1949 et 1968 n'ont probablement jamais reçu de contraception orale (première pilule commercialisée aux USA: 1959), contrairement à nos patientes actuelles, la candidate FIV moyenne ayant 33,9 ans et 5,4 ans d'infertilité [FIVNAT, 1995], ce qui laisse supposer 5 à 10 ans de contraception antérieure. Whittemore elle-même, quelque temps plus tard, dans "une réponse aux réponses" a écrit: an association which can occur by chance or because of biaises in data does not necessarily indicate a causal link . La fédération internationale des sociétés de fertilité (IFFS) a conclu qu'il était regrettable que cette étude sème le doute tant chez les médecins que chez les patientes, qu'il fallait entreprendre des études plus précises et plus exactes (ce qui est en cours en France) et surtout qu'il était important de rassurer les patientes soignées puisque même si les conclusions de Whittemore et al s'avéraient fondées, le risque annuel augmenté serait de moins de 1/5000 pour les femmes décidant de suivre ce genre de traitement.  
   
Une étude italienne comparant 195 cancers épithéliaux de l'ovaire et 1339 cas contrôles vient au contraire de montrer qu'il y avait moins d'utilisatrices de traitement de l'infertilité dans le groupe des cancers de l'ovaire que dans le groupe contrôle.  
   
Plus récemment une enquête de Rossing et coll vient de révéler une augmentation du risque de cancer de l'ovaire border-line ou invasif liée au citrate de clomifène mais uniquement chez les patientes ayant reçu 12 cycles de citrate de clomifène. Venn et al (25) comparant 5564femmes ayant bénéficié de FIV avec stimulation de l'ovulation et 4794 femmes n'ayant pas reçu de stimulation de l'ovulation (dont 6% de FIV en cycle spontané) ont observé une augmentation non significative des cancers de l'ovaire dans les 2groupes traités ou non, augmentation qui devient significative en cas d'infertilité inexpliquée mais toujours dans les 2groupes avec ou sans induction de l'ovulation. Enfin Lunenfeld a innocenté les inducteurs de l'ovulation et mis en exergue le rôle de l'infertilité dans les cancers de l'ovaire et du sein. Cette étude porte sur 2632 femmes suivies pour infertilité à Chaim Sheba entre 1964 et 1974, avec 2575 dossiers exploitables. Le nombre de cancers attendus a été calculé en appliquant le taux d'incidence annuel des cancers par ge, sexe et ethnie. Il existe globalement chez ces patientes une augmentation du risque relatif des cancers du sein, de l'ovaire et de l'endomètre. L'augmentation du risque relatif (RR) existe quelle que soit la cause de l'infertilité RR:4,2 dans les infertilités mécaniques; 4,1dans les stérilités masculines et 1,35 dans les infertilités hormonales. La conclusion de Lunenfeld est que l'absence involontaire de maternité constitue un risque de cancers du sein et de l'ovaire, et ce même chez les femmes non traitées hormonalement.  
   
Seule fausse note dans ce concert plutôt rassurant l'étude de Shushan et al qui conclut que les inducteurs de l'ovulation et plus particulièrement les hMG peuvent augmenter le risque de cancers épithéliaux de l'ovaire. Cependant cette étude ne porte que sur 200 patientes présentant un cancer invasif ou border-line de l'ovaire et surtout les auteurs eux même soulignent que ce lien n'est peut 'être d qu'à la durée de l'infertilité. Tout récemment Bristow et Karlan ont tenté de faire une analyse critique de toutes les données publiées sur cancer de l'ovaire, induction de l'ovulation et infertilité. Ils concluent qu'une association entre induction de l'ovulation et cancer de l'ovaire n'indique pas nécessairement un lien de cause à effet et que l'infertilité seule est un risque indépendant de cancer de l'ovaire.  
   
Toutes les études sans exceptions concluent avec la plus grande prudence tant les liens entre cancer de l'ovaire et infertilité semblent étroits et sur la nécessité d'études plus vastes sinon prospectives. Les recommandations de l'IFFS sont claires: les patientes doivent être rassurées.  
   
5)La ménopause précoce  
Les stimulations de l'ovulation répétées risquent-elles d'induire un épuisement folliculaire? Les traitements inducteurs permettent

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le plus souvent d'éviter l'atrésie folliculaire qui habituellement conduit à l'élimination de plus de 90% des follicules entrés en phase de croissance, et ne seraient donc pas responsable d'épuisement folliculaire. Les ponctions écho guidées en vue de FIV pourraient entraîner une fibrose cicatricielle altérant les follicules primordiaux. Barbarino et al ont démontré que les tentatives répétées de FIV induisent l'apparition d'anticorps antiovaires, et pour Cramer et al le nombre de cycles ovulatoires serait un facteur prédictif de ménopause précoce. Malgré ces arguments théoriques, à ce jour aucune étude n'a prouvé que la ménopause survenait plus vite chez les patientes ayant été traitées pour FIV. Seule constatation souvent faite dans les programmes FIV, mais non publiée, les patientes de la quarantaine répondant mal aux stimulations de l'ovulation et nécessitant une quantité très importante de gonadotrophines, se plaignent souvent de troubles du cycle après les FIV mais leur mauvaise réponse aux inducteurs n'est-elle pas la preuve d'un état de pré ménopause préexi


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