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Ovaires micropolykystiques

 

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Syndrome des Ovaires Micro Polykystiques

OMPK / SOPK

Fréquence : Le syndrome des ovaires micro polykystiques (OMPK) représente la maladie endocrinienne la plus fréquente chez la femme. C'est une des causes des plus importantes de l'infertilité. Elle affecterait 5 à 10% des femmes en période d'activité génitale. Les femmes atteintes de ce syndrome peuvent présenter de l'obésité, des troubles ou l'absence de règles et des signes d'hyperandrogénie telles l'acné ou l'hyperpilosité.De nombreux travaux établissent une relation entre l'OMPK / SOPK et l'insulinorésistance et entre l'insulinorésistance et le diabète de type 2.On comprend dès lors qu'elles sont à risque de diabète et de complications cardiaques (le risque infarctus est multiplié par 7)

Anomalies : Les deux plus importantes anomalies endocriniennes sont l'augmentation de l'hormone LH et l'insulino résistance. ( L'insulinorésistance est définie par une réduction de la réponse biologique à l'action de l'insuline). Ces anomalies entrainent une hypertrophie ovarienne, des kystes ovariens, une augmentation des androgènes dans le sang et de l'obésité chez environ la moitié des patientes. La résistance à l'insuline mène à des désordres du métabolisme des glucides pouvant conduire à l'apparition d'un diabète sucré. Ces patientes ont aussi un risque vasculaire accru lié à la perturbation des taux des lipides ( excès de triglycérides et de cholestérol : la fraction protectrice - HDL - est très souvent abaissée). De plus, une hypertension artérielle est très souvent observée. On voit aussi d'autres anomalies : cutanées telles l'hirsutisme, l'acné, l'augmentation de la masse musculaire, la raucité de la voix, l'alopécie, des changements dans la pigmentation de la peau. Une hyperplasie de la muqueuse utérine peut également se voir.

Le cycle normal : L'hormone hypophysaire FSH stimule la croissance d'un follicule ovarien; à mi-cycle il y a production accrue de l'hormone hypophysaire LH ( pic LH ) ce qui provoque l'ovulation. L' ovaire produira à partir de ce moment là de la progestérone qui s'ajoute à la secrétion déjà existante d'oestrogène. Hypophyse :LH FSHOvairesHormones :(Oestrogène Progestérone)UtérusEndomètreCol de l'Utérus Changements Hormonaux pendant le cycle

la FSH , la LH - Oestrogènes et Progestérone - InsulineNormalement chaque mois un follicule contenant un oeuf se développe et si l'oeuf est fécondé par le sperme il y aura grossesse. Si l'oeuf n'est pas fécondé il y aura apparition des règles. tweet Cette évolution naturelle est perturbée dans le syndrome des ovaires micro polykystiques. Il y a beaucoup de follicules mais ils ne mûrissent pas et il n'y a pas d'oeuf. Étant donné qu'il n'y a pas d'oeuf la progestérone est trop basse et les taux d'androgènes et d'oestrogènes sont trop haut. Une autre hormone, qui normalement contrôle le taux du sucre sanguin, joue un rôle : l'insuline. L'insuline interrompt ici la croissance normale du follicule dans les ovaires.


Bilan : Outre l' interrogatoire des examens complémentaires peuvent être pratiqués et notamment une prise de sang ( glycémie, hémoglobine glycosylée, glycémie postprandiale, insuline, lipides, hormones ). Une échographie peut être également pratiquée.Bilan pratiqué par votre gynéco et par un endocrinologue ( glycémie, hémoglobine glycosylée, glycémie postprandiale, insuline, syndrome métabolique - un diabète de type 2 est présent dans 10% des cas - un état 'prédiabétique' dans 35% des cas - ) Définition de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) du syndrome métabolique :Résistance à l'insuline (basée sur une mesure de la glycémie à jeun et une glycémie postprandiale) avec - obésité abdominale définie par un rapport taille/hanche (T/H) > 0,85 pour les femmes > 0,90 pour les hommes et/ou un BMI (Indice de masse corporelle) > 30 - une Hypertension > 140 / 90 - des HDL cholestérol < 1,0 -des TriGlycérides >1,7 mmol/l - une microalbuminurie Deux de ces critères suffisent pour poser le diagnostic Les Canadiens ont retenu 2 paramètres simples à mesurer, le taux de triglycérides et le tour de taille. Ils permettent de dépister les patients menacés.Congrès mondial du diabète 2000 de Mexico

Concensus : Il est actuellement largement admis que l'insulinorésistance a un rôle central dans ces deux pathologies. Cependant la nature exacte de cette association n'est pas encore très bien comprise. Les mécanismes responsables d'une expression de la maladie plutôt que l'autre sont encore au stade des recherches ( différence de degrés de l'insulinorésistance, ou autres facteurs à déterminer ).
TraitementLe traitement dépendra de la symtomatologie, de vos souhaits, et notamment du désir de grossesse actuel ou non.S'il y a obésité un amaigrissement de 5 à 10% est déjà souvent très bénéfique ( retour de l'ovulation ) Si vous avez des taux en insuline ou en lipides élevés, un régime pourra vous aider; une consultation spécialisée pourra se révéler nécessaire. En cas d'irrégularités menstruelles on pourra vous traiter par la pilule contraceptive qui diminuera les taux en LH; si vous souhaitez devenir enceinte d'autres médicaments pourront vous aider à ovuler y compris des antidiabétiques comme le glucophage qui traite l'hyperinsulinémie. Des pilules contenant un médicament ( androcur ) pourront être prescrites pour combattre une hyper pilosité ou de l'acné consécutive aux taux élevés d'androgènes.Une publication récente ( Human Reprod. 2002;17:1729-1737 - auteurs: Elter K, Imir G, Durmusoglu F. ) a montré que l'association de pilules contraceptives et de glucophage ( metformin ) se combinent pour attaquer les 2 principales causes de l'OMPK: l'hypersecrétion de LH et l'insuline. Cette association étant surtout marquée par une perte de poids notable. En définitive la mise au point et le traitement, établis en fonction de votre cas, seront parfois à envisager par une équipe multi disciplinaire. Demandez cette mise au point pour dépister un éventuel pré-diabète ou un diabète source de tant de problèmes futurs de santé.
http://www.ping.be/planning-familial/ompk.html


Ovaires micropolykystiques (syndrome des)
http://www.vulgaris-medical.com/texto/ovaires_micropolykystiques.html

En Anglais : Stein-Leventhal syndrome.
Synonyme : ovaires polykystiques (syndrome des), dysmorphie ovarienne, ovarite sclérokystique, polykystose ovarienne, dysmorphie de type I, Stein-Leventhal (syndrome de).
Affection chronique et hétérogène de la femme jeune se caractérisant par l'association d'une obésité (poids excessif), d'un hirsutisme (pilosité abondante), de stérilité, de troubles des règles à type, entre autres, d'absence et d'augmentation de volume des ovaires qui sont nacrés, fibreux (durs, ayant perdu leur élasticité) avec des kystes.


Causes
Pour l'instant l'origine de cette pathologie n'est pas connue avec précision. Il semble s'agir d'un dysfonctionnement (mauvais fonctionnement) de l'hypophyse et de l'hypothalamus et de l'interaction de l'un sur l'autre (axe hypothalamo-hypophysaire).
Pour les spécialistes on observe une augmentation fixe de la sécrétion de lutéostimuline (LH) et la suppression relative de la sécrétion de folliculostimuline FSH).

Ces troubles sont à l'origine d'un fonctionnement anarchique des ovaires et plus précisément des follicules ovariens. Les follicules ovariens ou de De Graff sont des cavités liquidiennes situées à l'intérieur de l'ovaire où se développe l'ovule. Leur rupture correspond à la sortie (ponte) de l'ovule.

Symptômes
Troubles menstruels se caractérisant par une absence ou une irrégularité des règles associée à des troubles de l'ovulation.
Stérilité reconnue habituellement lorsque l'intervalle entre les règles s'allonge. Il s' agit d'une spanioménorrhée anovulatoire (sans ovulation). La malade consulte généralement pour une aménorrhée ou une stérilité
Obésité
Hirsutisme (abondance de poils)
Acné (lié à l'excès d'androgènes)
Certaines femmes ont des grossesses malgré les anomalies précédemment citées.

Le diagnostic n'est pas évident et l'examen gynécologique qui est souvent difficile ne permet pas d'affirmer ce syndrome.

L'examen médical et plus particulièrement la palpation de l'abdomen et du bassin montre parfois de gros ovaires dures, lisses, variables.

Les examens complémentaires
La coelioscopie qui consiste à visualiser directement l'intérieur de l'abdomen grâce à l'utilisation d'une fibre souple munie d'un système optique permet de visualiser de gros ovaires lisses, ayant un aspect de porcelaine, recouverts d'une coque fibreuse et renfermant de multiples petits kystes (folliculaires). Cet examen permet également d'effectuer une biopsie de l'ovaire pour éliminer une éventuelle tumeur maligne (cancer).

Les examens de laboratoire
Le test le plus sensible : le dosage des androgènes (hormones mâles : testostérone libre) dans le sang montre un excès de leur sécrétion par les ovaires.
Le dosage de l'androstènedione est également élevé
Le test à la gonadolibérine (Gn-RH) ou (LH RH) consistant à injecter cette hormone à la patiente et à doser l'hormone lutéinisante (LH) avant et après, révèle un excès de sécrétion de la part de l'hypophyse.
L'échographie pelvienne complète les examens précédemment cités et montre quelquefois des ovaires agrandis.
Il est quelquefois mis en évidence un excès de sécrétion de l'insuline (hyper insulinémie) souvent associé traduisant une résistance à l'action de l'insuline dans l'organisme. Ce mécanisme profond est lié à un mauvais fonctionnement génétique des récepteurs de l'insuline. On constate une stimulation de la sécrétion d'androgènes par les ovaires (hyperandrogénie ovarienne).

Diagnostic différentiel (il ne faut pas confondre cette maladie avec) :
L'hyperplasie congénitale des surrénales (certains symptômes sont similaires)
Les pseudo-hermaphrodismes masculins
La maladie de Cushing
L'hyperprolactinémie

Traitement
Il sera effectué par une équipe spécialisée (endocrinologie, gynécologie médicale)
Le traitement est essentiellement celui des symptômes.
Il est parfois amélioré par la résection (le chirurgien retire) cunéiforme (une partie superficielle) des deux ovaires par cœliochirurgie, ou par laser. La résection d'une partie de l'ovaire permet parfois de produire des ovulations c'est-à-dire l'apparition d'un ovule éventuellement fécondable. Une intervention chirurgicale autorise à nouveau l'ovulation dans la moitié des cas mais ne modifie pas l'hirsutisme.

L'induction de l'ovulation, quand la femme le désire, ouvre la voie à une grossesse. Les résultats ne sont pas très bons. Le rétablissement d'un cycle ovulatoire se fait par un inducteur de l'ovulation (clomifène 50-200 mg par jour pendant cinq jours)

Un traitement par antiandrogène (médicament contre la sécrétion d'hormones mâles) est proposé aux femmes qui ne désirent pas de grossesses. Ce traitement permet de régulariser les règles et de faire diminuer la pilosité en quelques mois. Un traitement à base de progestérone donnée dix jours par mois permet de rétablir généralement l'équilibre hormonal des oestrogènes et de la progestérone. Il provoque d'autre part des hémorragies de privation apparaissant régulièrement.

Enfin, la contraception orale fait quelquefois disparaître les kystes. Quant à l'hirsutisme, des épilations peuvent être effectuées par une institution spécialisée. Celles-ci sont préférables au antiandrogènes (cyprotérone, spironolactone) et aux anticonceptionnels.

En présence d'une hyper insulinémie (excès d'insuline dans le sang) certaines équipes préconisent un régime hypocalorique et de la metformine.

Les facteurs de stimulation des gonadostimulines sont quelquefois utilisés sous forme pulsatile entraînant une induction de l'ovulation ou sous forme continue pour le traitement de l'hirsutisme.
En présence d'une obésité un régime hypocalorique et le plus souvent nécessaire.


http://www.gyneweb.fr/sources/echographie/collegeb/94/ovmpk.html
LES DYSTROPHIES OVARIENNES MICROPOLYKYSTIQUES


IMAGERIE MODERNE
Y . ARDAENS
L'étude morphologique du pelvis et tout particulièrement celle des ovaires a largement bénéficié des progrès de l'imagerie moderne. L'échographie vaginale récemment couplée au Doppler couleur de par son accessibilité, son coût modeste et son innocuité a totalement supplanté la coelioscopie dans le syndrome des ovaires polykystiques ( OPK ) et tend à bouleverser les schémas diagnostiques classiques au point de créer une entité nouvelle : " l' OPK ultrasonore " .
La haute fréquence des sondes vaginales permet d'obtenir de véritables coupes d'anatomie macroscopique; pour l'oeil non averti, " la trop belle image " d' un ovaire normal peut faire décrire une pathologie fictive .


Pour éviter cet écueil, deux impératifs sont nécessaires :
Réactualisation et choix de critères échographiques rigoureux permettant de différencier les OPK d'aspects voisins ( ovaires multifolliculaires ) ou d'ovaires normaux .
Définition et classification anatomique précise des ovaires polykystiques tendant à remplacer le terme flou et ambigu de "dystrophie ovarienne ".
En effet au cours du cycle menstruel normal, on observe échographiquement :
- En début de cycle, dans la corticale ovarienne une cohorte de 5 à 7 petits follicules de moins de lO mm (stade microfolliculaire).
Normalement, un seul de ces follicules doit passer la barre des 15 mm pour former le follicule dominant (stade macrofolliculaire), celuici devant se rompre entre 20 et 25 mm au moment de l'ovulation pour former le corps jaune.
Partant de ces constatations anatomiques simples, on peut préconiser une classification plus moderne de la pathologie fonctionnelle ovarienne, permettant de distinguer deux grands types de pathologie du follicule ovarien :

La pathologie microfolliculaire: résultant d'un défaut de maturation folliculaire avec accumulation dans le cortex ovarien de microfollicules immatures et dont la principale composante clinique est l'anovulation. Ce sont les ovaires micropolykystiques (OPK) et les ovaires multifolliculaires (OMF). On les appelle également "dystrophies endocriniennes ou d'origine endocrine" .
La pathologie macrofolliculaire: résultant de la croissance excessive d'un ou plusieurs follicules avec ou sans transformation en corps jaune . Sa principale composante clinique est la douleur pelvienne avec ou sans dysovulation. Elle répond à trois grandes étiologies: les ovaires macropolykystiques, les kystes fonctionnels ovariens (folliculaires, lutéiniques ) et le LUF syndrome. On pourrait les qualifier également de "dystrophies mécaniques ou de cause locale". Nous nous intéresserons essentiellement aux OPK et aux OMF dont les principaux signes échographiques sont résumés dans la fig 1.
OPK

1 °)OVAIRE DE GRANDE TAILLE :S>6CM2
2°)ASPECT GLOBULEUX: INDEX SPHERICITE >0,7
3°)MICROKYSTES :-nombreux 10-20/ovaire-petite taille =5 mm-topographie périphérique
4°)HYPERTROPHIE DU STROMA
5°)UTERUS :-TAILLE NORMALE (O>U )-ENDOMETRE normal ou épais
OMF1°)OVAIRE DE TAILLE NORMALE :S<6cm2
2°)FORME NORMALE:INDEX SPHERICITE<0,7
3°) MICROFOLLICULES:-moins nombreux 8-1 2/ovaire-taille variable: 4 à 10 mm-sans topographie précise
4°)STROMA NORMAL
5°)UTERUS: -PETITE TAILLE (U<0 ,hypo-estrogénie)-ENDOMETRE HYPOTROPHIQUE


1°) LES OVAIRES MICROPOLYKYSTIQUES (OPK):
Débutant peu après la puberté le syndrome des ovaires micropolykystiques associe une oligospanioménorrhée à des signes plus ou moins marqués d'hyperandrogénie. Le diagnostic échographique repose sur 2 ordres de signes :
a) MODIFICATION MORPHOLOGIQUE DES OVAIRES:
Augmentation de taille, fréquente mais parfois asymétrique (30% des cas) : appréciée de préférence par le calcul de la surface ovarienne : L x l x0,8 > 6 cm²
- Aspect globuleux voire sphérique de l'ovaire apprécié par l'augmentation de l'index de sphéricité: I/L > 0,7
- Inversion du rapport U/O l'ovaire étant plus gros qu'une coupe du fond utérin.
b) MODIFICATION DE LA STRUCTURE INTERNE DES OVAIRES:
Aspect micropolykystique : présence d'au moins 10 "microkystes" et souvent beaucoup plus : 15 à 20 / ovaire; de petite taille 4 à 7 mm et situés en périphérie de l'ovaire.
L'hypertrophie du stroma se traduit par des plages échogènes visibles au centre de l'ovaire et s'insinuant en périphérie entre les microkystes sous forme de travées épaisses. Ce signe est très spécifique mais son appréciation visuelle est très subjective et nécessite un bon matériel (sonde vaginale de haute fréquence) et un minimum d'expérience de l'échographiste. C'est pourquoi il nous a paru intéressant de quantifier l'hypertrophie du stroma ovarien, grâce à un traitement informatique de l'image, en soustrayant de la surface totale de l'ovaire celle des microkystes. La surface du stroma peut être considérée comme significative d'OPK lorsqu'elle est supérieure à 4 cm² /ovaire et son élévation est généralement proportionnelle au degré d'hyperandrogénie . En pratique, ce calcul n'est pas accessible à tous les échographes mais la simple mesure de la surface ovarienne reste un bon élément prédictif d'OPK puisqu'elle est fortement corrélée à l'hypertrophie du stroma. ( 8 )
c) En DOPPLER COULEUR:
Dans 1'ovaire normal le stroma est généralement peu vascularisé et il est difficile de mettre en évidence un flux intraovarien avant le 810è J du cycle . Plus tardivement le follicule dominant et surtout le corps jaune présente une vascularisation annulaire caractéristique ( Effet angiogénétique de la LH ) .
En cas d'OPK
*A l'état basal on retrouve dés le début du cycle une hypervascularisation stromale avec des flux lents à basse résistance ( IR < 0,55 ) mais leur mise en évidence nécessite un EchoDoppler couleur de dernière génération capable de détecter les flux lents . Cette hypervascularisation stromale pourrait être liée à l'action locale de la LH car certains auteurs ont retrouvé une corrélation inverse entre l'index de résistance stromale et le rapport LH/FSH ( 4 ).
*Sous traitement inducteur type citrate de clomiphène (Clomid*, Pergotime*) la stimulation ovarienne est modérée et il se développe un nombre limité de follicules matures dont la couronne vasculaire est souvent bien visible en Doppler couleur .
*A l'inverse, sous traitement HMGHCG, le risque d'hyperstimulation ovarienne est important chez ces patientes et il est proportionnel au nombre de microfollicules quiescents et au degré d'hypervascularisation du stroma. D'où l'intérêt avant la mise en route du traitement inducteur, d'une échographie de référence pour apprécier l'état basal de l'ovaire : nombre de microkystes latents, degré de vascularisation ovarienne.
Au niveau de l'artère utérine, on peut noter une augmentation des résistances vasculaires mais celleci est inconstante et peut varier selon l'hyperandrogénie, l'hyperoestrogénie et l'existence ou non d'une aménorrhée .
d) L'IRM :
malgré son coût élevé et son accessibilité difficile, peut avoir un intérêt en cas d'hyperandrogénie sévère lorsque l'échographie est peu informative : voie vaginale non réalisable, patientes vierges et obèses . Elle permettra en cas d'OPK de bien différencier en T2 le stroma central hypointense des microkystes périphériques hyperintenses et surtout d'éliminer une tumeur androgénosécrétante


2°)LES OVAIRES MULTIFOLLICULAIRES (OMF)
En échographie, ils sont bien souvent confondus avec les OPK alors que leur physiopathologie et le contexte clinique est très différent: ils se voient essentiellement dans les anovulations hypothalamiques fonctionnelles et en période pubertaire où cet aspect est quasiphysiologique. A l'inverse des OPK, les OMF ne résultent pas d'un excès de sécrétion et/ou d'action locale de la LH, mais au contraire d'un défaut de sécrétion de LH, elle même secondaire à un défaut de sécrétion de LHRH, induisant un état d'hypooestrogénie .
CLINIQUEMENT:
le tableau est celui d'une aménorrhée sans aucun signe d'hyperandrogénie chez une jeune femme plutôt maigre (anorexie) ce qui l'oppose à l'OPK où l'excès pondéral est fréquent.
SIGNES ÉCHOGRAPHIQUES :
L 'aspect est également très différent :
Les ovaires sont de taille et de forme normales: S < 6 cm²
Le rapport U / O peut être également inversé du fait de la petite taille de l'utérus (hypooestrogénie)
Les microfollicules sont moins nombreux , 812 / ovaire sans répartition périphérique et de taille plus variable 4 à 10 mm .
Le stroma n'est pas hypertrophié : S < 4 cm².


AU TOTAL:
Devant un tableau clinique associant des troubles du cycle menstruel (aménorrhée, spanioménorrhée) avec ou sans hirsutisme l'échographie est un des examens à réaliser en première intention et permet d'alléger le bilan hormonal. Toutefois une bonne connaissance des aspects normaux est indispensable pour ne pas utiliser de façon abusive les termes de "microkystes" ou "d'ovaires micropolykystiques" devant un aspect plurifolliculaire physiologique . De plus c'est au clinicien demandeur d'intégrer les données cliniques, biologiques et échographiques pour aboutir au diagnostic final.
Enfin nous conseillons aux échographistes d'éviter le terme de "dystrophie ovarienne " qui ne définit pas une pathologie précise et n'a aucun équivalent dans la littérature anglosaxonne pour lui préférer les concepts plus anatomiques de pathologie micro ou macrofolliculaire et d'ovaires micro ou macropolykystiques

RÉFÉRENCES:
1 ) Adams, J., Franks, S., Polson, D.W., Mason, J.D., Abdulwahid, N., Tucker, N., Morris, D.V., Price, J. (1985) Multifollicular ovaries: clinical and endocrine features and response to pulsatile gonadotropin releasing hormone. Lancet, ii;13758
2 ) Ardaens Y., Robert, Y., Lemaitre, L., Fossati, P., Dewailly D. (1991) Polycystic ovarian disease: contribution of vaginal endosonography and reassessment of ultrasonic diagnosis. Fertility Sterility, 55;106268
3) Ardaens Y, Guerin B. Coquel P: Echographie pelvienne en pratique gynécologique Ed . Masson oct 1994
4) Battaglia c et coll: The role of color Doppler imaging in diagnosis of polycystic ovarian disease . Am J Obstet. gynecol 1995, 172: 108113
5 ) Conway, G.S., Honour, J.W., Jacobs, H.S. (1989) Heterogeneity of the polycystic ovary syndrome: clinical, endocrine and ultrasound features in 556 patients. Clinical Endocrinology (Oxf), 30;45970
6 ) Dewailly, D., Duhamel, A., Robert, Y., Ardaens, Y., Beuscart, R., Lemaitre, L., Fossati, P. (1993) Interrelationship between ultrasonography and biology in the diagnosis of polycystic ovarian disease. Annals of New York Academy of Sciences, 687;20616
7 ) Franks, S. (1989) Polycystic ovary syndrome: a changing perspective. Clinical Endocrinology (Oxf), 31;87120
Robert Y, Dubrulle F. Gaillandre L, Ardaens Y ,Thomas P. Lemaitre L, Dewailly D: Ultrasound assesment of ovarian stroma hypertrophy in hyperandrogenism and ovulation disorders: visual analysis versus computerized quantification . Fertil Steril 1995, 64 (2): 307312

Y . ARDAENS : Cabinet de Radiologie ,73 rue Jacquemars Giélée 59000 LILLE


http://www.aly-abbara.com/echographie/biometrie/scores/sopk_adolescentes.html


Critères du diagnostic du syndrome des ovaires micropolykystiques (SOPK)

chez les adolescentesd'après le Pr Charles Sultan (Gyn-info ; mars 2002 ; n° 52 ; page : 9)
Le diagnostic du (SOPK) chez l'adolescente se base sur l'association de :

§ deux signes cliniques

§ deux signes biologiques

§ deux signes échographiques
- Signes cliniques - Acné sévère- Hirsutisme- Spanioménorrhée- Aménorrhée- Obésité (abdominale)- Acanthosis nigricans
- Signes biologiques - Augmentation de la testostérone plasmatique- Augmentation de la testostérone libre plasmatique- Diminution de la SHBG- Augmentation du rapport LH/FSH (> 2)- Augmentation du pic de LH après test au LHRH- Hyperinsulinisme
- Signes échographiques - Augmentation de la surface ovarienne > 6 cm²- Présence de 6 microkystes ou plus répartis en périphérie (diamètre < 6 mm)- Augmentation du stroma ovarien

 

 

 

"La MIV, une nouvelle méthode de procréation"

 

Iris, le premier bébé français issu d’une MIV (maturation in vitro d’ovocytes) , a vu le jour en juin dernier à l’hôpital Antoine-Béclère, à Clamart. Le professeur René Frydman, chef du service de gynécologie-obstrétique-reproduction, a rendu cette naissance possible en collaborant avec Gérard Tachdjian, biologiste.

A qui s’adresse la maturation in vitro d’ovocytes ou MIV ?

Cette méthode de procréation médicalement assistée s’adresse à des patientes souffrant d’ovaires poly kystiques, ce qui représente 5% des causes d’infertilité féminine.
Il s’agit de femmes qui n’ovulent pas car leurs follicules se transforment en kystes au lieu de libérer un ovule. Contrairement aux autres candidates à la FIV, on ne peut pas leur proposer de traitement hormonal de stimulation des ovaires qui dans leur cas, pourrait entraîner des complications graves. La MIV permet d’éviter ces risques, mais aussi les contraintes liées à une hyper stimulation, comme les piqûres quotidiennes et la souffrance physique et morale que ce traitement peut entraîner.

En quoi consiste la technique ?

A l’aide d’une fille aiguille, sous anesthésie générale, on ponctionne les follicules contenant les ovocytes huit à 10 jours après les règles. Ces ovocytes sont placés dans un milieu de culture enrichi en protéines et en facteurs de croissance. Au bout de 24 à 48 heures, ils sont devenus des ovules prêts à être fécondés par les spermatozoïdes du futur père. Les embryons sont alors transférés dans l’utérus maternel.

Va-t-elle se généraliser ?

La MIV s’inscrit dans une tendance vers des techniques plus douces de fécondation in vitro. Au Canada, où elle est utilisée depuis plusieurs années, la MIV a déjà permis la naissance de 200 bébés en bonne santé.
En France, cette méthode est actuellement en développement. A l’hôpital Antoine-Béclère, nous avons obtenu 9 grossesses sur 38 tentatives, soit 25% de succès. 4 autres équipes françaises ont des grossesses en cours et l’on sait déjà que la MIV pourrait aussi devenir la réponse à d’autres types d’infertilité.

(Femme Actuelle n°1003 du 15 décembre 2003.)

Courage les filles ! tous les espoirs sont permis!

@+
krstl

 

" la laparotomie avec résection cunéiforme des ovaires "

 

Par CE : je me suis documentée et j'ai trouvé un site qui explique bien les traitements pour le syndrome des ovaires micropolykystiques ( spok ) :

http://www.performances-medicales.com/JIRGO/crjirgo1/mardi/04.htm

Je pense à toi Miss !
Donc voilà comme disait mon docteur il y a : l traitement ou le geste chirurgical " la laparotomie avec résection cuneiforme des ovaires " compliqué j'avoue mes ce site explique très bien ces techniques et le taux de grossesses augmenté ! Je shématise : ils font des pts trous aux ovaires ou ils enlèvent une pte couche des microkystes pour que l'ovulation se fasse correctement ! Et ça marche !!!!! Donc au pire des cas je pense qu'il y a des solutions !!!

Le moral est légèrement en hausse car ce site m'a un pti peu rassuré ! Je crois qu'il y a vraiment des solutions pour ce problème de microkystes de malheur !! Donc je vais foncer !!!!

Bisous !
CE remontée à bloc !

 

Témoignages

trouvé sur forum :
http://www.fertily.org/viewtopic.php?topic=1301&forum=17

anonyme :
Bonjour,
Depuis décembre 2002 j'ai arrêté la pilule en vue d'une grossesse. Malheureusement pas de règles. Après plusieurs prises de sang, et pris de médicament déclancheur de règles, elles sont arrivées mi juillet. Mon médecin m'a prescrit du clomid (50mg) en juillet car l'ovulation se fait pas à cause de mes kystes. premier mois raté, re-traitement. debut sept. il m'a redonné le déclancheur de règles puis clomid (100mg). J'attends maintenant le verdict dans 15 jours.
Je me demande si ce médicament ne marche pas, quelle est l'étape suivante. Rassurez-moi.

D'avance merci.


anonyme:
le probleme avec les ovaires polykistiques , c'est que les ovaires sont deja surstimilés par le traitement afin d'obtenir des regles, mon gynecho a refusé de me mettre sous clomid car cela les stimulerait davantage, et il y aurait alors des risques de grossesses "très multiples"


anonyme:

si le clomid ne marche pas, les gynécos prescrivent en général des hormones par voie de piqûres, d'abord pour stimuler la maturation d'un ou 2 follicules dominants (futurs ovules) puis pour, autour du 15ème jour, déclencher l'ovulation. Pour ma part, le clomid n'a pas du tout marché. J'ai ensuite eu 3 cycles de ttt (gonal F / purégn / menogon), avec en plus de la metformine (médicament destiné en principe à lutter c/ le diabète mais qui s'avère très efficace dans certains cas d'OPK), avec insémination artificielle. La 3è fois fût la bonne : notre fils a bientôt un an on a recommencé les ttt pour lui faire un petit frère ou une petite soeur. Bon courage à toutes, c'est long, dur, décourageant parfois mais quel bonheur au bout...


Anonyme :
cela fait plus de 2 ans que j'ai arrete la pillule. j'ai des ovaires polykistiques et des cycles d'environs 3 mois. apres avoir prisDuphaston pour declencher les regles et clomid pour stimuler l'ovulation pendant 3 cycles, je suis tombee enceinte l'annee derniere et ai fait une fausse couche spontanee a 3 semaines. actuellement, j'entame un protocole pour une insemination artificielle avec piqures pour stimuler l'ovulation. je sais que cela fonctionne rarement du 1er coup. on verra bien, j'ai 4 tentatives...!

LN :
Pour moi c'est pareil je suis opk et je suis en hyperstimulation avec le clomid donc mon gygy ne veut plus me donner de traitement car c'est "le plus doux" donc il veut que je fasse un drilling ovarien c'est une petite intervention ou il fait des trous dans la paroi des ovaires pour que j'ovule normalement et par la meme occassion pour que les kystes ne se reforment plus

 

Clomid et OMPK

Témoignages

 

sur le forum Doctissimo

 

Par Sylvie33 (le 12-02-2004)

Je vais bientot commencer un traitement clomid et je voulais savoir si j'avais des chances de tomber enceinte rapidement... y a t'il des témoignages SVP !!! J'ai des ovaires polykystiques et une aménorée depuis le 14.12.2003, depuis 6 jours je prends du duphaston pour déclencher mes régles et ensuite le clomid au 3ème jour de mes règles.. Donnez moi de l'espoir !!! merci à toutes Je vais bientot commencer un traitement clomid et je voulais savoir si j'avais des chances de tomber enceinte rapidement... y a t'il des témoignages SVP !!! J'ai des ovaires polykystiques et une aménorée depuis le 14.12.2003, depuis 6 jours je prends du duphaston pour déclencher mes régles et ensuite le clomid au 3ème jour de mes règles.. Donnez moi de l'espoir !!! merci à toutes

mim91 :

Je suis tombée enceinte au 1 er mois sous clomid !! donc ça peut arrivé rapidement mais je ne suis malheureusement pas un généralité !! Bonne chance !

laloubb

coucou... Je suis aussi OPK...sans ovulation du tout... Et je suis enceinte de 14 SG après Clomid + ménopur + déclenchement après 3 mois de TTT.

(suite)

le clomid aide à la maturation des follicules mais ne "déclenche" pas l'ovualtion à la base...enfin je crois Il est donc préconisé dans les troubles de l'ovulation..pour booster un peu les ovaires en particulier chez les femmes qui souffrent d'ovaires polykystiques! Moi, j'ai eu 1 cp de J2 à J5 puis en fonction de la pds et de l'écho (ts les 2 jours à 50 KM!!!) injection de ménopur jusqu'à maturation du ou des follicules puis enfin, déclenchement. Pour ma part, le facteur de stress a bcp compté...en effet, durant les 2 premiers mois de ttt, je courais ds tous les sens à cause des échos et pds et surtout du boulot. Mon job me stressait un max alors j'ai pris la décision d'arrêter de bosser pensant que je ne pourrais pas mener ts les combats de front! Le mois d'après, le test était positif! Je n'incite biensûr pas tt le monde à arrêter de bosser (surtout que c'est pas follichon question finance!!) mais pour moi, je crois que ça a joué bcp!! Voilà...si je peux répondre à d'autres questions;.. PS : j'ai passé bcp de tps sur le forum Infertilité... j'y retourne de tps en tps car l'attente, l'espoir, la déception...j'ai connu! Plein de courage et d'ondes positives +++++++ biz lalou

(suite)

Ben moi..j'ai pas de désagrément avec Clomid. Il faut dire que même si il y en avait eu je les aurais probablement pas vu car j'étais tellement pressée de commencer (comme je te comprends sylvie!) que j'aurai tout encaisser. Je crois que pour certaines filles, il y a qques soucis de nausées, de prise de poids, d'hyperstimulation, de kystes....bise lalou

 

sislai :

pour ma part, ex -OPK, je fait enfin partie des futures mamans et c'est surement en partie grace au clomid. en fait, moi je l'ai pris 5 cycles pour que ça marche, et j'ai attendu en tt 1 an pour BB1. et ça y est !! donc c sur, et je ne suis pas la seule, clomid ça aide bcp qd on est OPK alors courage, accroches toi. Gros bisous et demande nous si tu as le moindre doute (effets secondaires, etc...)

 

babou :

Bonjour, j'ai aussi des OMPK ! J'ai été enceinte pour bb1 sous clomid après 3 cycles mais avec injection de pregnyl au moment où j'avais un follicule bien mûr ! Je pense que le clomid est le premier médoc prescrit dans notre cas et je pense qu'il a fait ses preuves ... Comme dit laloubb, il ya aussi un facteur psychologique ; au début, j'avais dû mal à accepter faire l'amour à un moment imposé et puis quand j'ai pris du recul, le mois où je me suis sentie bien dans ma tête et dans mon corps, c'était + ! Ici, pour bb2, j'ai dû changer et avoir des injections de menopur tous les jours mais ... ça a aussi marché donc ... Courage à toi, vis cela du mieux que tu peux et viens vite avec 1 + !

 

mariepi :

pour ma part ca a marché du premier coup. J'ai fait des exams qui ont révélés que je n'ovulais pas à chq cycle. Dc ttt avec clomid de j3 à j7 et puis suivi au centre PMA tt les deux jours avec pds et écho vaginale. Qd folicules à maturation déclancchement de l'ovulation avce de gonadotrophine et puis 36h pour avoir des rapports naturels et ca a marché du premier coup!!! les désagréménts de clomid : règles tres douloureuses et prise de poid mais jumellé avec les fêtes! mariepi ha oui et au fait je n'en attend qu'un ( au cas ou ça te stresserait ;-) )

 

lolomika

salut, j'ai pris clomid un seul cycle et je suis tombée enceinte. Je n'était plus réglée depuis des mois. Et grâce à ce medoc tout à été trés vite. Courrage et t'inquiéte pas il viendra ce bébé. Tiens nous au courrant. Biz

 

enoaly

salut Moi j'ai été traitée également sous clomid car ovp mais ça a fini par marché après 6 mois.....j'entame là mon troisième mois. Quant aux désagréments, j'ai eu des bouffées de chaleurs, des maux de têtes. Bon courage en tout cas et j'espère que ça marchera pour toi aussi. Bises

 

cricril

Pour ma part, je suis enceinte de bb2 grâce au clomid au premier mois de traitement. Je sais que j'ai de la chance. Mon gyné a également déclenché l'ovulation avec une injection de gonadotropine. je n'ai pas remarqué d'effet indésirable mis à part une certaine irritabilité vers la fin du cycle (mais peut-être à cause de l'attente pour faire le test puisque ma gyné voulait que j'attende d'avoir au moins 15 jours de retard pour en faire un à cause de la gona qui aurait pû donner un faux positif). Je comprend que tu sois impatiente de prendre le traitement (j'étais exactement pareil). Bon courage pour la suite.

 

 

miel :

je suis OPK et, comme toi missviolette, une absence de règles de plusieurs mois à l'arret de la pillule.

j'ai pris clomid pendant 3 mois mais je n'ai pas ovulé... Aujourd'hui j'ai fait une écho (la première en 3 mois) et j'ai un magnifique kyste de 4 cm à l'ovaire gauche : merci clomid !!!

Mon médecin me remet sous pillule un mois et après je passe aux injections de purégon, plus fortes, et qui, je l'espère , vont me faire ovuler !!

Par contre, clomid a de très bons résultats de grossesse chez les personnes sur qui il agit, malheureusement je n'en fais pas partie !

(suite)


pendant 3 mois j'ai pris cloclo sans écho. hier, en PMA , on m'en a fait une et résultat : un superbe kyste de 4 cm à l'ovaire gauche et une dizaine de minus à l'autre... merci clomid et merci la gygy qui ne voulaiyt pas de suivi par écho. Le médecin spécialisé en PMA m'a dit que les kystes pouvaient entrainer des problèmes sérieux et que les personnes sous cloclo devraient tjs être suivies par écho et par PDS.

(suite)

le médecin spécialisé que j'ai vu m'a expliqué que clomid n'était pas le ttt idéal dans le cas des OPK car même s'il est moins fort que les injections de purégon ou ménopur, il entraine plus facilement des kystes... Voili, voilou !!!

mais pas de panique, missviolette, peut-être que sur toi il va bien agir !!!

Ben :

Salut les filles!Je ne sais pas si mon témoignage peut vous aider (je sais que c'est très difficile psychologiquement lorsqu'on désire un enfant et qu'il faut passer par la médecine).Il y a 4 ans de cela,je désirai avoir un enfant.Après plusieurs mois de tentatives ,il s'est avéré que j'avais un dysfonctionnement ovulatoire d'où Clomid .Ce traitement n'a pas fonctionné,j'ai donc reçu des injections de Méthrodin et dès le premier mois,je suis tombée enceinte!Ma petite fille a 2ans et elle est magnifique.Pour le moment,désirant avoir un second enfant,je recommence le traitement!Alors,à toutes,courage!!!La médecine a fait d'énormes progrès pour les problèmes d'infertilité et même si parfois c'est très difficile au cours du traitement,une fois que votre petit bout sera là,vous aurez vite oubliées!

 

 

sur le Forum Magic Mamans

Aziliz

Re: OMPK et Clomid
07/03/2004 16:48

Moi ! J'ai des OPK aussi, et j'ai eu 2 magnifiques bibous grâce à clo*mid (ou pergo*time) et dupha*ston (et oro*mone en plus) ! Et on tente même le 3ème, sans traitement pour le moment et avec traitements si rien cet été

Bonne chance

 


coco48


Re: OMPK et Clomid
07/03/2004 18:18

moi aussi j'ai le meme pble et pourtant deja 2 garçons avec clomid.
la on essais le bb 3 et durant 3 mois j'ai duphaston de j15 a j25 pour reguler des cycles tres irréguliers et anovulatoires puis ensuite 3 mois de clomid.
donc tu vois le ttt qui t'as été prescrit a de bonne chance de reussite!!!

coco48

 

chris78


Re: OMPK et Clomid
07/03/2004 20:56

coucou Miss V,
il y a plein de MM dans ton cas. On est sur les "MM en traitement", si tu veux nous y rejoindre

à ++

Chris, OMPK, 2 enfants et en essai BB3 depuis 15 mois, clomid + gonal 37,5 ce mois-ci

 

wassim


Re: OMPK et Clomid
07/03/2004 22:53

Bonjour MissV.

J'ai attendu trois ans pour avoir mon premier bébé. J'avais des cycles réguliers, et des ovaires polykystiques depuis mon adolescence. J'ai pris le traitement suivant pendant trois mois:
- Clomid : du 1er au 7 ème jour du cycle
- Ovestin: du 8ème au 12 ème jour
- un piqûre HCG au 13ème jour
- Duphaston du 16 ème au 25 ème jour.

Ca n'a rien donné.

Un jour j'ai déménagé, et j'étais tellement préoccupé par le déménagement, que j'ai oublié un petit peu mon obsession de grossesse. Ce moi là je n'ai pas eu mes règles et j'étais enceinte.
Aujourd'hi j'attend mon deuxième bébé.

Je connais beaucoups de femmes pour qui le traitement a bien marché.

Bonne chance, j'espère que ça marchera pour toi !!

Nora de 16 mois et bb2 en Juillet 2004

 

sur le forum de Famili

 

Message du 7/3/2004, de Malika
bonsoir miss violette!!
J'ai decidé d'avoir un enfant en juin 2002,mois ou j'ai arreté la pilule.A partir de ce moment la,je n'ai eu mes regles que tous les 2 mois environ(je ne te parle pas des fausses joies d'etre enceinte!!).Un an apres,toujours pas enceinte,je n'y comprends rien...Je retourne voir mon gyneco qui m'annonce que j'ai des ovaires polykystique et que je n'ai pas ovulé durant tout ce temps;Déception totale!!
Il décide de me mettre sous duphaston afin de faire venir mes regles et traitement ensuite avec clomid et provames.J'ai pris le traitement en juin et juillet 2003 puis je stoppe car grosse bouffée de chaleur et départ en vacance!
Mes regles arrivent durant les vacances,pas de traitement sur moi donc j'attends le retour.Sur ce,pas de regles durant encore 2mois,jusqu'au 24 novembre 2003 ou je decide de reprendre le traitement,un peu desespérée,je l'avoue...Et la,bb arrive,concu le 8 decembre 14jours apres mes regles,réglée comme une horloge!!
Ce traitement semble etre assez efficace.Prends le bien comme prévu et il n'y a pas de raison que ca ne marche pas!!Surtout no stress et beaucoup de calins avec ton chéri!
Bon courage!!

 

Message du 8/3/2004, de Marjo
Salut

Moi aussi, j'ai des OPK. J'ai arrété la pilule en octobre 2001 et je suis resté plus d'un an sans avoir mes règles. Je suis allée voir un gynéco super d'ailleurs qui m'a fait passé pleins d'examens afin d'éliminer d'autre cause. Résultat : rien d'autre que l'absence d'ovulation. J'ai pris du Clomid 2 comprimé pendant 8 mois soit 4 cycles quand je suis tombé enceinte, bébé arrive dans un mois. Ne désespère pas, soit patiente (je sais c'est facile à dire). Fais ta courbe de température, c'est important. Et surtout calins souvent avec ton mari. A écouté le gynéco, l'idéal c'est tout les 2 jours.
Courage.
Marjo

 


Message du 8/3/2004, de angie
Bonjour Miss,

Je sors de ton site 2min et qui je recontre sur un autre forum : et bien toi...

Tu as enfin décidé de prendre un traitement ? !! C'est tant mieux. Moi, je continue mon 2eme mois avec le Clomid, Porvames et duphaston.

Le mois dernier, j'ai eu très mal dans le bas du ventre et aux seins (avec l'espoir d'un +++).

En fait, j'en ai parlé à ma gygy (puisqu'il fallait que je renouvelle mon ordonnance comme j'ai eu mes reds ce we). Elle m'a diminué ma dose de Clomid.

J'espère que le mois prochain sera le bon.

En tout cas, ne desespère pas.

Bizz et à bientôt sur ton site

Angie

 

A lire : Compléments sur l'ovaire

 

OPK et OMPK

http://www.gfmer.ch/Cours/Syndrome_ovaires_polykystiques.htm
http://www.aly-abbara.com/livre_gyn_obs/termes/dystrophie_ovarienne_sopk.html
http://www.ferticon.de/artikel.php3?artikel=8&la=fr
http://www.fertilityworld.org/content/doc_751/fr/version_1/doc.asp


Forum «Maman Ronde»
http://www.vivelesrondes.com/forum/viewforum.php?f=15


Grossesse et surpoids
http://www.vivelesrondes.com/forum/viewtopic.php?t=1736
http://www.vivelesrondes.com/forum/viewtopic.php?t=1464

 

 
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